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Visitelibre. L. a Première Guerre mondiale a laissé de lourdes séquelles sur le Chemin des Dames où certains villages furent totalement détruits par les combats. Ce circuit de randonnée touristique en voiture vous laisse libre de découvrir ces différents sites disparus ou reconstruits. Sur place, des pupitres d'interprétation vous
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LeChemin des Dames doit son nom à deux filles de Louis XV, qui l'empruntaient pour se rendre au château de la Bove. C'est une route d'une trentaine de kilomètres, située au sud de Laon, dans le département de l'Aisne. Point stratégique, elle traverse à l'époque 18 villages, dont 7 ont été partiellement ou totalement détruits pendant
300grenadiers qui se rendent à une escouade (celle des valeureux grenadiers évoqués). Et la ruse du malin Sauvaget qui à miné le moral des Allemands de l’intérieur. Peut-être soldats du 249e RI de Bayonne, 35e DI (éléments qui attaquent le Wald-Tunnel le 5 mai avec le 123e RI de la même division, mais lui de La Rochelle). XXX, « La bataille de l’Aisne et de Champagne, 16
1VHc. Bataille du Chemin des Dames 1917 » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie juniorDans le fond le plateau de Californie, un des lieux des combats sur le Chemin des Dames La bataille du Chemin des Dames est un des noms donnés à l'offensive imaginée et dirigée par le général Nivelle durant le printemps 1917. On parle également de l'offensive Nivelle, de la seconde bataille de l'Aisne. Cette bataille se déroule entre Soissons et Reims, sur le plateau dénommé le Chemin des Dames. Cette offensive est un effroyable échec pour les armées françaises. Nivelle avait prévu que l'avancée française serait foudroyante. Après un long bombardement par l'artillerie, destiné à détruire les positions allemandes, l'infanterie devait partir à l'assaut sous la protection d'un feu roulant d'artillerie. Le front devait être percé dans la journée. Or, les conditions météorologiques défavorables ont réduit l'efficacité du bombardement préalable. Les Allemands avaient puissamment fortifié la colline qui disposait de nombreuses grottes, dont ils occupaient le sommet. Le 16 avril au soir, le front allemand est à peine entamé. Les pertes françaises sont considérables en particulier dans les troupes formées de soldats venus des colonies françaises. Malgré l'échec, jusqu'en juin, les armées allemandes et françaises se disputent le plateau. Nivelle sera remplacé à la tête du haut-commandement par le général Pétain. L'échec de l'offensive Nivelle est une des causes des mutineries qui vont avoir lieu dans l'armée française pendant l'été 1917 actions nombreuses dans le secteur de Champagne où se trouve le Chemin des Dames. Sommaire 1 Préparatifs de la bataille 2 La bataille Les effectifs engagés L'attaque 3 Vikiliens pour compléter sur les batailles de la Première Guerre mondiale Préparatifs de la bataille[modifier modifier le wikicode] Dès la mi-novembre 1916, le général Joffre, commandant en chef français envisage une double attaque franco-britannique pour le printemps 1917. À l'époque, le front allemand présente une avancée dans la région de Noyon. Le but était de prendre en tenaille les troupes allemandes qui s'y trouvaient. Les Britanniques devant attaquer à l'ouest entre Arras et Soissons, les Français quant à eux attaquant entre Soissons et Reims. Mais, le 16 décembre 1916, Joffre, qui commande depuis août 1914 et ne semble plus pouvoir obtenir la percée attendue, est remplacé par le général Nivelle. Celui-ci a la faveur des Britanniques sa mère était Anglaise et est soutenu par une partie des ministres français auxquels il promet monts et merveilles. Nivelle prévoit des attaques franco-britanniques entre Arras et Bapaume et au nord de l'Oise sorte de diversion, l'essentiel étant une attaque massive des Français sur l'Aisne dans le secteur du Chemin des Dames. Des moyens considérables sont acheminés dans ce dernier secteur. Tranchées allemandes dans l'Aisne en 1917 Mais le commandement allemand redoutant une attaque, dès le 16 mars 1917, abandonne volontairement de vastes territoires autour de Noyon, fait reculer ses troupes vers l'est tout en ravageant les régions évacuées par la pratique de la terre brûlée. Les Allemands s'installent alors sur la ligne Hindenburg qui est très fortifiée. Le front allemand est raccourci d'une cinquantaine de kilomètres, ce qui permet de mettre près de 15 divisions en réserve. Le commandement français s'aperçoit tardivement de ce recul de l'ennemi auquel il ne veut croire et qu'il laisse faire sans réagir. Malgré les nouvelles conditions, Nivelle maintient les attaques au nord d'Arras et sur le Chemin des Dames. Le gouvernement et les généraux sont partagés sur le succès d'une telle opération. Le 6 avril 1917, grâce à l'appui de Raymond Poincaré, président de la République, Nivelle l'emporte contre l'opposition manifestée par les généraux Pétain, Micheler et Franchet d'Esperey. La bataille[modifier modifier le wikicode] Les effectifs engagés[modifier modifier le wikicode] L'attaque sur le Chemin des Dames doit être menée part le Groupe d'Armées de Réserve sous les ordres du Micheler. Il comprend quatre armées la Ve général Mazel , VIe général Mangin qui sont chargées de la percée et de la Xe général Duchêne et la IVe général Anthoine chargées d'exploiter la percée. Au total, il y a 17 corps d'armée regroupant 56 divisions. Parmi ces divisions, quatre d'infanterie coloniale et cinq de cavalerie. Des groupes de chars sont chargés d'accompagner la progression de l'infanterie là où les pentes ne rendent pas leur marche impossible au total, près de 130 chars. Cela représente environ 850 000 hommes. L'artillerie française est formidable. Sur près de 40 km de front, on a concentré 1000 pièces d'artillerie lourde à longue portée, 780 pièces à courtes portée, 1700 canons de campagne dont le canon de 75 et 172 pièces d'artillerie à grande puissance. Cette artillerie disposait de 21 millions d'obus pour les canons de 75 et de 3,5 millions de coups pour les canons de 155... En face, bien retranchés dans leurs fortifications, il y a environ 680 Allemands commandés par le Kronprinz fils aîné de l'empereur Guillaume II. Dès le 9 avril, les Britanniques attaquent dans la régions d'Arras-Vimy, prennent Liévin le 14 et sont près de Lens . Ils avaient fait près de 14 000 prisonniers. Le 12, le groupe d'armée du Nord général Franchet d'Esperey attaque dans son secteur afin de faire diversion. L'attaque[modifier modifier le wikicode] Assaut ds soldats français au Chemin des Dames La préparation d'artillerie devait permettre détruire jusqu'aux septième, voire huitième lignes allemandes. Pendant cette préparation, du 12 au 15 avril, 533 obus sont tirés en moyenne par minute. Mais le temps est très couvert durant cette première quinzaine d'avril et les réglages des tirs d'artillerie sont approximatifs. L'attaque prévue pour le 14 avril est reportée au 16, à cause du mauvais temps. Une fois les 180 000 hommes lancés à l'escalade des pentes du plateau du Chemin des Dames, le barrage d'artillerie le feu roulant doit avancer de 100 mètres toutes les trois minutes, soit deux kilomètres à l'heure. Le rythme d'avancée des fantassins, qui doivent coller au feu roulant, paraît difficile à tenir dans un terrain en pente montante, glissant et parsemé des trous faits par l'artillerie. De plus, il leur faut liquider les poches de résistance mais on pensait que celles-ci avaient été anéanties par la préparation des jours précédents. L'attaque est lancée dès 6 heures du matin. Dans certains secteurs, les lignes allemandes ont été très peu endommagées par la préparation d'artillerie. Partout, les Français se heurtent à une grande résistance. Il apparaît vite que l'attaque ne réussira pas. Les pertes sont considérables 30 000 morts et disparus, près de 100 000 blessés en une semaine, plus de 7000 tués pour les tirailleurs sénégalais, soit plus de 40 % des effectifs. Les gains territoriaux sont insignifiants. Persuadé que son offensive réussirait, Nivelle avait prévu que les blessés seraient soignés dans les hôpitaux des villes de Laon, Guise, Vouziers, situées en avant du front, mais que l'on aurait alors reprises. Ce mauvais calcul fut un désastre sanitaire pour les blessés. Dès le 17 avril, une nouvelle attaque est lancée vers Reims. Les gains de territoires sont peu importants. Les 18-21 avril, puis de nouveau début mai, des attaques sont relancées sur le plateau près de village de Craonne. L'offensive Nivelle, prévue pour 48 heures maximum, est un échec total. Cependant, elle continuera jusqu'en octobre, avec un peu plus de succès, sous le commandement de Pétain qui remplace Nivelle dès le 15 mai. Vikiliens pour compléter sur les batailles de la Première Guerre mondiale[modifier modifier le wikicode] Bataille de la Marne 1914 Expédition des Dardanelles Bataille de Verdun Bataille de la Somme
Carte 1 Chemin des Dames front du 16 avril au 9 mai 1917. Les idées du Général Nivelle sur la prochaine offensive Chef d’Etat-Major de l’Armée française depuis 1911, le Général Joseph Joffre, partisan de l’offensive toute, perd de son crédit en fin 1916. Les différents échecs en Champagne, en Artois, dans la Somme et à Verdun amènent le pouvoir politique à chercher son remplacement. Le choix se porte sur le Général Nivelle qui est celui qui séduit le plus en cette fin 1916. Il fait figure de Général audacieux et victorieux. En effet, au cours de la conquête de Douaumont, le 24 octobre1916, il met en avant la stratégie utilisée qui, pour lui, est celle qui permettra de vaincre. Une attaque foudroyante qui fait suite à l’appui d’une artillerie très nombreuse est cette stratégie innovante. » Il est ainsi nommé Commandant des Armées françaises du Nord et de l’Est le 12 décembre 1916. Il ne prend ses fonctions que le 17, retenu sur le front de Verdun. Le 15 décembre, il expérimente pour une deuxième fois sa stratégie en dirigeant une opération, vigoureusement menée par son armée, la IIe, qui lui assure, au bout de quelques heures de lutte, la possession de Vacherauville, de la côte du Poivre, de Louvemont, d’Haudromont, des Chambrettes ainsi que la prise de plus de 11 000 prisonniers et de 280 canons. Au cours de cette attaque foudroyante, le général Nivelle a expérimenté, avec succès et pour la deuxième fois , de nouvelles méthodes de combat les positions successives de l’ennemi ont pu être enlevées, d’un seul bond, grâce à l’appui d’une artillerie très nombreuse, dont la maîtrise a permis de couronner rapidement l’ensemble des emplacements des batteries ennemies, désorganisées ou détruites, puis de les dépasser. » * Robert Nivelle, né d’un père militaire et d’une mère anglaise fait qu’il est le seul général français à être parfaitement bilingue ce qui lui amène le soutien des Anglais dans sa nomination. Cette nomination l’est plus par défaut. A la différence de son prédécesseur, Nivelle ne trouve une adhésion totale ni parmi les politiques ni parmi les militaires à qui il doit rendre des comptes et se voit imposer de nombreuses modifications dans la campagne à venir. Il lui reviendra de mener la campagne de printemps 1917 qui doit enfin voir les Armées alliées percer les lignes allemandes. Il compte sur sa stratégie » et l’effet de surprise. Or, son enthousiasme initial va se révéler particulièrement inadapté 4 mois plus tard. Tout d’abord, tout réside dans l’activité de l’artillerie qui doit ouvrir des brèches dans le réseau défensif allemand. Ce qui se révèle trop optimiste. L’organisation défensive allemande en plusieurs réseaux semble pouvoir résister à la puissance de l’artillerie française de 1917. Ensuite, l’effet de surprise n’est plus un secret depuis belle lurette. Depuis fin décembre, le plan des attaques de printemps est un secret bien mal gardé. Les Allemands n’ont qu’à écouter Nivelle qui explique un peu partout ce qu’il compte faire. Le Général Hindenburg redistribue ses troupes sur le front pour parer l’attaque dont le secteur est bien délimité. Enfin, l’entrée en guerre des États-Unis est acquise depuis le vote au Sénat américain du 2 avril et Nivelle préfèrerait mener et réussir l’offensive sans les Américains, pour ne pas les voir revendiquer une partie de la victoire. Remis plusieurs fois à cause du mauvais temps et surtout pour permettre une action conjuguée avec les Britanniques qui attaqueront en Artois, là où le terrain semble le plus propice à briser le front Nord allemand. Mais le jour J du 16 avril a été révélé plusieurs jours à l’avance. Le choix du Chemin des Dames va se révéler catastrophique. Depuis l’automne 1914, les Allemands sont sur le plateau et les Français dans la vallée. Le dénivelé du terrain joue en défaveur à la fois de l’artillerie et des fantassins qui chargés comme des mules devront attaquer sur un terrain en pente trop raide. Pourquoi avoir choisi ce secteur ? Car c’est un endroit où Joffre n’a pas connu d’enlisement Les Français ont pour objectif de percer le front allemand là où les allemands seront le plus surpris Surtout, le 07 Mars 1814, c’est un secteur où Napoléon a obtenu une victoire, la dernière d’ailleurs ! Les troupes françaises, et notamment les jeunes conscrits de la jeune garde surnommés Marie-Louise », sont lancés à l’assaut du plateau et de la ferme d’Hurtebise tandis que l’Empereur conduit la bataille depuis un tertre à côté du moulin de Vauclerc. Au prix d’efforts coûteux, Napoléon Ier est cependant parvenu à faire reculer les troupes de Vorontzov jusque Cerny puis l’Ange Gardien dans la journée, mais ses pertes l’empêcheront de disposer d’assez d’hommes deux jours plus tard, quand il tentera d’affronter Blücher sous la montagne de Laon. La bataille de Craonne est la dernière victoire de Napoléon Ier et occupe une place dans la mémoire napoléonienne. » L’assaut, initialement prévu au tout début avril, est reporté deux fois en raison des mauvaises conditions météorologiques. Après un hiver 1916-1917 particulièrement froid, comme on l’a vu l’article précédent, les conditions climatiques de début de printemps ne sont pas réjouissantes. Avril 1917 est le plus froid depuis 1837. Il neige fréquemment et parfois abondamment sur la moitié nord entre le 1er et le 4 avril. En Artois comme au Chemin des Dames, c’est sous le froid et dans un terrain boueux que se d’éclanche l’attaque de printemps. Les Anglais soulignent qu’il est risqué de lancer l’offensive même si ils en soutiennent le principe. Mais à Paris, on s’impatiente, Georges Nivelle est impatient, les politiques aussi ! On se croirait revenu à l’été 1914 ! La date du 16 avril est finalement arrêtée. Enfin… Le 16 avril 1917, plus de 700 000 Français partent, sous une pluie glacée, à l’assaut du Chemin des Dames ». Il fait 2°C. avec un peu de brouillard à l’entame de l’attaque. Il fera 6°C. à 15 heures ! * Le 33 ème au moment du début de l’attaque est en réserve. Le Régiment sera lancé dan la bataille après l’engagement initial de la 162 ème Division d’Infanterie pour amplifier la victoire initiale. Nous verrons son action un peu plus loin. * La 162 ème Division d’Infanterie au début des opérations Composition de la 162 ème 43 e Régiment d’Infanterie de novembre 1916 à novembre 1918 127 e Régiment d’Infanterie de novembre 1916 à novembre 1918 327 e Régiment d’Infanterie de novembre 1916 à novembre 1918 Elle est commandée par le Général Rauscher. Des bombardements dans la tempête Les bombardements intensifs débutent le 12 avril, dans les conditions météos exécrables pluie, neige, ciel totalement couvert et vent soufflant en tempête. Avions et ballons d’observation ne peuvent assurer correctement leur mission de guidage des tirs. Les batteries allemandes qui ont été, pour la plupart, enterrées ou cachées dans les nombreuses grottes du plateau, sont loin d’être toutes détruites. Depuis le 10 avril 1917, les Régiments de la 162 ème envoient des patrouilles pour reconnaître le terrain où l’attaque aura lieu. Ils doivent rendre compte de l’existence de brèches. 127 ème tranchée des Friches. Carte 2 327 ème tranchée Von Luttwitz. Carte 2 43 ème les points 2307 et 2407. dont le blockhaus de Vauclerc Carte 2 Reconnaissances des 117 ème et 327 ème avant le jour J. Carte 3 Zone d’intervention du 43 ème le jour J autour du Blockhaus de Vauclerc. Le 327 ème y aura 11 tués, 14 disparus et 44 blessés lors de cette mission. Jusqu’au 15, les reconnaissances sont envoyées chaque nuit. Les rapports confirment les observations restituées de photographies aériennes qui ne donnent pas l’impression d’une démolition complète. 15 avril 1917 Une note personnelle confirme que l’attaque est fixée au lendemain à 6 heures. Dans le pli qui arrive confirmant l’Heure H de l’assaut fixé à 6 heures. Il y est ajouté ce petit mot L’heure est venue, confiance, courage et Vive la France ! » Signé Général R. Nivelle. L’objectif est la conquête du Plateau de Vauclerc dès le 16 au soir. 16 avril 1917 Dès 4h30, l’artilerie pilonne les positions ennemies. Chaque Bataillon de 1 ère ligne de la 162 ème débouche dans la position allemande. Le 43 ème avait organisé des patrouilles la veille vers le Blockhaus de Vauclerc et n’avait pas été menacé. L’objectif est la conquête de l’ensemble du plateau de Vauclerc. L’E .M quitte le du Niger pour le de Belfort en 1 ère ligne. Voir carte 8 A 6 heures, le 2 ème Bataillon s’élance vers le Blockhaus et est arrêté au bout de 15 minutes par les mitrailleuses allemandes installées dans des tunnels au Bois B1 voir carte 6. La bataille échoue dès sa mise en action. Les combats de la journée des autres bataillons sur les tranchées du Balcon et de la Sapinière n’est qu’une tuerie de part et d’autre. Les unités du Régiment sont dispersées entre les tranchées du Saillant et de Petitjean pour le 43ème. La liaison se fait avec les 201 ème et 327 ème qui sont installés dans la tranchée du Balcon. Cartes 4 Actions sur le secteur des Tranchées du Balcon et des Sapinières. Cartes 5 Actions sur le secteur des Tranchées du Balcon et des Sapinières. Le 127 ème progresse rapidement jusque dans la tranchée des Friches et la tranchée Von Schmettau mais les troupes sont stoppées par les mitrailleuses allemandes non détruites du bois B1 qui valent au 127 de nombreuses pertes 75 tués, 45 disparus et 301 blessés. Les soldats sont terrés dans les trous d’obus. Le 327 ème , lui, est stoppé dès le début de son mouvement par les mitrailleuses ennemies. Il attend les ordres ! A 13 heures, après plusieurs tentatives sur le Bois B1, qui constitue la résistance principale ennemie, le commandement donne l’ordre de reprendre la préparation pour une attaque prévue à 15 heures qui sera retardée d’heure en heure jusque 18 heures. A 16h15, le Général commandant l’ prescrit que la résistance en B1 doit être réduite à tout prix. Le Bataillon de 1 ère ligne étant trop éprouvé, engagera une partie de ses effectifs dès les renforts arrivés. On en vient à craindre une contre-attaque ennemie sur le plateau de Vauclerc où la désorganisation est visible de tous. A 16h50, l’attaque prévue sur B1 est repoussée à 18 heures, tout en annulant le à tout prix » par une attaque menée avec la plus grande énergie possible ». A 18h20,toutes les tentatives pour s’emparer du Bois B1 se sont avérées infructueuses. L’artillerie ne pouvant atteindre le bois B1 ce qui annule toute chance d’y parvenir. On note aussi que les Allemands ont amenés des renforts par le boyau Nagold. A 19 heures, les Allemands attaquent à leur tour mais ce coup de main » sera définitivement repoussée par des tirs de mitrailleuses et de jets de grenades. Et les positions se figent avec l’arrivée de la pénombre. Le général commandant la division prescrit de s’organiser pour s’accrocher sur les positions conquises avant l’arrivée de la nuit. Les ordres donnés au 327 ème sont de procéder au réencadrement » du Régiment et de s’organiser sur le terrain conquis pour y passer la nuit. Il y aurait lieu, pour s’établir en profondeur, de se retirer discrètement un peu en arrière. Une véritable confusion s’installe dans le camp français avec l’arrivée des renforts qui viennent de l’arrière. Le 16 au soir, la stratégie imaginée » par le Général Nivelle a d’ores et déjà échouée. Ces régiments font néanmoins prisonniers environ 350 soldats allemands de la 5 ème division de la garde allemande. 17 avril 1917 Briser la résistance du Bois B1 devient une priorité. La veille, à 21 heures, l’ de la division indique que la résistance du Bois B1 sera brisée par une violente préparation d’artillerie. Puis ensuite interviendront les régiments de la division. En fin de journée, tous les assauts sont repoussés. En fin de journée, un compte rendu d’échec est dressé Les tirs de barrage sont inefficaces. Le terrain est trop boueux. Les troupes sont fatiguées et le moral n’est pas bon. Et l’on n’avait pas prévu que les Allemands disposaient de ces nouvelles mitrailleuses La Maxim 08/15 ou MG 08/15 qui, à elles seules, avaient fauché nos troupes dès leur entrée en action. Dès le 18 ils se replient dans la tranchée de l’abri et ils seront relevés en quelques jours par le 273 ème et le 123 ème Normalement, le 33 ème devait être engagé pour confirmer et amplifier le succès initial et la progression des régiments de la 162 ème ! Carte 6 Bois B1 et tunnels allemands qui empêchent la progression française. Carte 7 Carte du déplacement du 33 ème de Beaurieux à Craonnelle le 16 avril 1917. Le rôle du 33 ème Pour la 51 ème les instructions du 08 avril 1917 ont établi les mouvements et zones de ralliement pour les troupes qui participeront à la grande offensive du 16 avril 1917. Les mouvements pour traverser l’Aisne ont été fixés à ce jour du 15. A la tombée de la nuit du 15 au 16, le Régiment qui bivouaque aux environs de Meurival, se porte par une piste à proximité du poste de secours de la région à 400 mètres au S .O du Château de Blanc-Sablon et y bivouaque. Le déplacement est difficile à cause de l’état de la route mais surtout à cause de la pluie incessante qui accompagne le déplacement. L’ de la 51 ème se transporte à Beaurieux. Dans la nuit du 15 au 16, les 33 ème et 73 ème franchissent l’Aisne en deux colonnes et se portent à leur premier point de rassemblement au nord du Plateau Triangulaire. Ce déplacement est convenu en vue d’appuyer pendant l’attaque, l’action de la 162 ème ou d’exploiter le succès de celle-ci ». Le 33 ème suivi par une compagnie du Génie de la Division, effectue son mouvement par la Rouelle, passerelle 18 ter, la Croix Blanche, lisière est de Beaurieux. Le 73 ème, suivi par une autre compagnie du Génie passe par la piste Glennes, Moulin de Glennes, pont 19ter, piste passant l’Ouest de Beaurieux et de la route de Beaurieux –Moulin Rouge. Dans la nuit du 15 au 16, les de la et de l’ Infanterie Divisionnaire se transportent au de combat de l’ de la 162 ème au Centre Nord du Carrefour qui est le Point de Rassemblement 1. Les Régiments vont s’engager non pour poursuivre l’action engagée par la 162 ème en exploitant le succès obtenu mais en improvisant une tactique de substitution qui sera une véritable hécatombe parmi les soldats engagés. 16 avril 1917 L’attaque générale se déclenche à 6 heures. Devant le front de la 162 ème les 2 Régiments des ailes, 127ème à gauche et 43 ème à droite, progressent mais le Régiment du centre, 327 ème, est arrêté devant la 2 ème tranchée. Rapidement, les 3 Régiments de la 162 ème sont arrêtés devant la résistance allemande. Et le 33 ème arrive sur les arrières de ces Régiments, le 73 ème est laissé en réserve. Le Lieutenant-Colonel Partiot qui commande le 33 ème reçoit, comme tous, l’indication que l’heure H est fixée à 6 heures et la communique aux Chefs de Bataillon. Le tir de notre artillerie se fait très intense à partir de 4h30. Les Allemands ripostent et envoient des obus sur l’ensemble des positions françaises. Ces tirs blessent les sous-lieutenants Salmon et Morel. Puis vers 6 heures, au moment de l’attaque, leurs tirs sur les batteries cessent complètement. A 7h40, le Colonel, conformément au plan d’emploi de la du 12 avril complétées par les instructions du Colonel commandant l’ engage le Régiment sur la piste pour gagner le second point de rassemblement à la sortie Nord du bois. Le Commandant d’un groupe du 42 ème d’artillerie apprend alors au Colonel que le plateau de Craonne n’est pas encore enlevé et qu’une de ses batteries a été empêchée par des tirs de mitrailleuses de se mettre en position. Vers 8h30, il paraît certain que l’attaque ne peut se développer selon le plan arrêté et les 2 régiments reçoivent l’ordre, expédié à 8h45, de ne pas dépasser sans nouvelles instructions, le 2 ème lieu de rassemblement situé au Centre Nord du Carrefour. Carte 8 Le Colonel rend compte de la situation à l’ et signale d’avoir bien reçu l’ordre de gagner le second point de rassemblement mais de ne pas le dépasser. A 10h10, message du 1 er prescrivant de suspendre la progression jusqu’à enlèvement de la 1 ère position par la 162 ème Les pentes sud du plateau étaient couvertes de troupes du 43 ème et du 273 ème qui ne peuventdéboucher. Le Colonel décide de n’y envoyer que le 2 ème Bataillon Corbeil qui se masse dans l’ancienne ligne française et dans les boyaux qui y conduisent. Le 3 ème Bataillon Charrière gagne la contre pente au sud du boyau Niger. Carte 8 Le 1 er Bataillon Vermeesch s’installe, en réserve, au camp de la Source. Carte 8 Ces dispositions sont approuvées par le Commandement à 11 heures. A 16h15, le Colonel reçoit l’ordre de se mettre avec 2 de ses bataillons à la disposition du Général Commandant la 1 ère ; Il se rend aussitôt au P .C de la 1 ère à la Tuilerie. Carte 8 Carte 8 Boyau Niger – Camp de la Source – PC de la Tuilerie – Centre de Carrefour Nord, Sud, Ouest On lui confirme l’ordre, à 16h45, de mettre à disposition deux de ses 2 ème et 3 ème Bataillons. Le Bataillon de tête, Corbeil, s’établira sur le Pont Moulin de Vauclère, Blockhaus de Vauclère. A 17h45, attaquera entre la tranchée du Balcon et la tranchée des Sapinières pour prendre à revers, la défense allemande de la tranchée du Balcon carte 4. Le Bataillon Corbeil n’a qu’une heure pour être prévenu et prendre son dispositif pour attaquer et prendre le Moulin Vauclère qui est aux Allemands. Le 3 ème Bataillon Charrière en réserve de la 1 ère s’échelonnera en profondeur dans les tranchées françaises sur la côte et l’ouvrage de Belfort. voir ligne de départ carte 3 et carte 4 Le Colonel regagne aussitôt la tranchée Niger, communique les ordres aux Bataillons, se rend près du Commandant du 2 ème Bataillon, fait rendre compte que le 2 ème Bataillon Corbeil ne pourra être prévenu à temps. Situation à 17 heures 2 bataillons du 33 ème à disposition de la 1 ère 1 Bataillon du 33 ème , le 1 er Vermeesch, sur les pentes de Craonnelle. L’attaque est remise à 18h30. En raison d’un violent tir de barrage allemand parmi lequel se trouvaient des obus à gaz. Le Bataillon Corbeil ne peut déboucher. Le 73 ème reste au 2 ème lieu de rassemblement situé dans les tranchées françaises au Nord-Est d’Oulches Carte 7. Les opérations sont suspendues jusqu’au lendemain. Carte 9 Secteur d’attaque du 3ème Bataillon Charrière Carte 4 Tranchées du Balcon et des Sapinières et Carte 10 Secteur d’attaque du 3 ème Bataillon Charrière 17 avril 1917 Comme la veille, le temps est très mauvais . Le temps est froid, pluie et neige mêlés rendent le terrain glissant. Jusqu’au 20 avril, les prévisions du service météorologique aux armées seront trop optimistes. Elles prévoient, certes, du froid et du mauvais temps, mais assez beau à partir du 21. Pourtant, même si le temps s’améliore lentement, les averses de pluie ou de neige ne cesseront en réalité complètement qu’à partir du 21 avril, et les températures resteront inférieures à la normale jusqu’au 29 avril. A 5h00, le dernier Bataillon du 33 ème , le 2 ème Bataillon, est mis à la disposition du Général Commandant la 1 ère L’ensemble du 33 ème est mis en entier à disposition de la 1 ère Le 2 ème Bataillon Corbeil est mis dans la matinée à disposition du Colonel Mougin, commandant le 201 ème et en reçoit l’ordre de se porter à la tranchée du Balcon. Le mouvement s’effectue avec beaucoup de difficultés. Il y a mille mètres à parcourir dans le feu des mitrailleuses et de l’artillerie. Beaucoup d’Hommes sont tués pendant la progression. Le sous-lieutenant Montaufier qui est en tête du Bataillon gagne avec sa section l’entrée du Boyau Stauffen à la droite du Plateau des Casemates et aussitôt attaque à la grenade la Tranchée du Balcon. Son action, très énergiquement menée, fait reculer les Allemands et facilite le mouvement de tout le Bataillon. Le sous-lieutenant Mantaufier nettoie la tranchée du Balcon jusqu’à proximité du saillant du Jutland, tue un grand nombre d’Allemands et fait 80 prisonniers Carte 10. Mais contre-attaqué violemment de trois côtés, notamment par des Allemands qui débouchent d’un trou d’aération d’un tunnel reliant la tranchée du Balcon à la tranchée des Sapinières et manquant de grenades, il est obligé de se jeter hors de la tranchée du Balcon à la tranchée des Sapinières et doit de s’accrocher au terrain à proximité. A 18h30, renforcé par d’autres éléments de son Bataillon le 2 ème , il reprend aussitôt l’attaque et redevient maître de toute la tranchée du Balcon, à l’exception du Fortin du carrefour 3415. Voir carte 4 à l’Est de la Tranchée Van Esel. La liaison est presque réalisée et effective avec le 1 er Les pertes se sont élevées. Elles ne peuvent pas encore être comptabilisées. Tué Sous-lieutenant Rhué Blessé grièvement, Capitaine Leroy A la fin de la journée, le 2 ème Bataillon Corbeil reste en place dans la Tranchée du Balcon. Le 3 ème Bataillon Charrière relève la droite du 201 ème, à l’exception de la compagnie Fournié, la 11 ème, qui vient relever des éléments du 201 ème à l’ouest du Boyau de Stauffen. Le 3 ème Bataillon est positionné pour procéder à l’enlèvement des organisations du Plateau de Californie. Le 1 er Bataillon Vermeesch remplace le 3 ème Bataillon Charrière dans les ouvrages de Belfort. Le du Colonel est installé dans la première ligne française au Nord de la côte Le 17, à 15 heures, le 201 ème avait pour mission de prendre les Sapinières mais les faibles éléments qui avaient pénétré dans la tranchée en avaient été immédiatement rejetés par une contre-attaque allemande. Le régiment relève dans la nuit du 17 au 18, le 201 ème dans le secteur compris entre le Boyau Stauffen et le boyau 3415. Dans la nuit du 17 au 18, le 73 ème est porté en réserve de à proximité de Moulin Rouge. 18 avril 1917 Le 33 ème a complètement relevé le 201 ème A 6 heures, à la suite d’un violent combat à la grenade, le fortin 3415 est enlevé par la section du Sous-lieutenant Debaudringhin appuyé par la 5 ème compagnie et la liaison se fait dans la tranchée du Balcon avec le 1 er Régiment d’Infanterie. Reception de l’ordre du 1 er n° 1408, transmis à la 1 ère remettant l’attaque projetée pour le 18 et reportée au 19 à 16 heures. Les bombardements reprennent des 2 côtés. 19 avril 1917 La nuit fut assez calme. En exécution de l’ordre 607/3 de la 1 ère les 33 ème et 1 er Régiments d’Infanterie procèdent à l’attaque des tranchées des Sapinières et Hasloch et des agglomérations au Nord du village. Le 33 ème est à gauche, le 201 ème à droite. Le flanc droit du 1 er étant protégé par le 233 ème. A 16 heures, l’attaque se déclanche. Le Régiment a pour objectif, la tranchée des Sapinières et la tranchée de la Plaine Hasloch. L’action est menée par le 3 ème Bataillon Charrière qui a élargi son front vers la gauche. La 9 ème à droite Lt Caille, la 11 ème à gauche Lt Fournié sont compagnies d’attaque, soutenues par la 10 ème compagnie Capitaine Chenu et le 2 ème Bataillon. L’assaut est magnifique et force l’admiration des officiers étrangers au Régiment. » Tel est le commentaire que l’on peut lire sur le compte-rendu de l’attaque ! La 11 ème compagnie est accueillie à la crête par un tir violent de mitrailleuses et est arrêté au pied des réseaux non détruits. La tranchée des Sapinières et la tranchée de la Plaine sont atteintes sans grandes difficultés par la 9 ème compagnie. Leur garnison très nombreuse n’a pas eu le temps de sortir de ses abris. Un petit nombre d’Allemands est fait prisonnier. Tout le reste est tué ou blessé dans les abris. Le sous-lieutenant Debaudringhin à la tête de sa section attaque le fortin 3417 carte 4. Il est blessé mais continue néanmoins à diriger l’opération. Les mitrailleurs allemands se défendent avec acharnement dans leurs abris. Ils sont tués en place et leurs mitrailleuses détruites. A 16h30, les objectifs initiaux semblent être atteints, .mais à 17h, les Allemands exécutent aussitôt un violent tir d’obus asphyxiants qui freine considérablement les hommes. A 17h10, avant que le nettoyage de la tranchée allemande ne soit achevé, des Allemands sortent des tunnels faisant communiquer la tranchée des Sapinières avec la celle du Balcon. Pendant que des éléments sont occupés à lutter avec eux dans les tranchées, et avant que les renforts prévus aient eu le temps d’arriver, une contre-attaque d’au moins un Bataillon précédée de grenadiers et de fusiliers très légèrement équipés et évidemment toute prête à l’avance débouche brusquement des pentes Nord du plateau. Il se précipitent vers le Fortin 3417, refoulant les troupes françaises des tranchées qu’elles venaient de prendre sur le Plateau. La confusion est complète ! La lutte corps à corps s’engage. La 9 ème compagnie du Lieutenant Caille, se défend avec acharnement, mais les troupes de 1 ère ligne ayant cédé le terrain à droite, elle commence à être tournée et régresse en cédant le terrain pied-à -pied. Le Capitaine Charrière commandant le 3 ème Bataillon est frappé d’une balle à bout portant en excitant ses hommes. L’attaque allemande étant très vive et menaçant la tranchée du Balcon, le Lieutenant Satori s’élance à la tête des hommes qui l’entourent. Il abat à coup de revolver plusieurs ennemis et tombe mortellement atteint, mais l’ennemi recule et notre ligne se rétablit à environ 60 mètres au Nord de la tranchée du Balcon. Le 3 ème Bataillon passe alors sous les ordres de l’Adjudant-Major Desaint suite aux blessures du Capitaine Charrière. Le Bataillon est fortement éprouvé et n’a même plus un Officier par compagnie. La 11 ème compagnie du Lieutenant Fournié, très réduite, privée de presque tous les cadres les 3 officiers tués, et très en pointe se replie par ordre sur son ancienne position. Après 18 heures, les informations qui remontent des combats indiquent que les munitions, grenades et viennent à manquer, tout comme le ravitaillement. Les troupes qui restent sur ce terrain boueux n’ont plus un moral de vainqueur. Vers 20h15, l’ennemi tente une nouvelle contre-attaque sur notre position mais arrêtée par nos tirs de barrage et nos mitrailleuses ne peuvent aborder nos lignes. * Vivien Bessières grenade à fusil française 20 avril 1917 A 9 heures, réception de la note 619/3 de la 1 ère qui prescrit de s’accrocher au terrain et d’établir des communications par boyaux vers l’arrière. Les rapports envoyés la veille par les Chefs de Corps des Régiments ayant participé aux combats pointent l’échec de l’offensive prévue. A 18h30, une contre-attaque allemande est envoyée sur les tranchées françaises mais elle est repoussée rapidement. Le Lieutenant-colonel de Duroy de Bruignac qui dirige le 1 er et qui est un ancien Chef de Bataillon du 33 ème fait état de la fatigue des troupes engagées et dont les effectifs valides deviennent de plus en plus maigres. Sur le plan tactique, il a pu constater que l’infanterie allemande a réussi à repousser nos attaques assez facilement en se servant seulement de grenades et de mitrailleuses. L’ensemble de ces réflexions amènent la relève des troupes de 1 ère ligne par des éléments de régiments plus frais. La relève du 1 er par le 18 ème commencera dans la nuit du 20 au 21. Pour le 33 ème , l’ensemble de la relève sera terminée dans la nuit du 22 au 23. Le départ à cette date du 33 ème du front de l’attaque sur le Chemin des Dames, fera que le 33 ème ne sera pas impliqué dans les mutineries de juin 1917. Nous ne les aborderons pas. Les 20, 21 et 22 avril 1917 Le 1 er passe aux ordres de la X ème Armée. Le 33 ème repasse sous le Commandement de la 51 ème Le bilan des pertes du 33 ème sera publié les jours suivants et l’impression de pertes énormes sera confirmée. * Ordre Général Les unités de la 51 ème sont relevées par des éléments des 1 er et 18 ème dans la nuit du 21 au 22. Ils viennent se regrouper autour de Romain où ils récupèrent le courrier postal du Régiment. Le matériel que les unités de la 51 ème ne peuvent emporter est laissé sur place et sera enlevé ultérieurement par autos. » Pendant plusieurs jours, le 33 ème retiré du front va effectuer d’incessants mouvements. Ce que nous allons voir jusque la fin de l’article. La 51 ème se regroupera le 21 avril à Mareuil-en-Dole, Saint-Gilles, Villette, La Cour, Magneux, Romain. Ces journées sont occupées à réorganiser les positions nouvelles. Le sous-lieutenant Deverchère venant du 162 ème est affecté au 33 ème. Dans la nuit du 22 au 23, le Régiment est relevé par le 57 ème pour les Batailons Corbeil et Vermeersch et par le 49 ème RI pour le Bataillon Desaint. Le Régiment se transporte à Romain. Le Lieutenant Guillon de Perranos du 127 ème et le Sous-Lieutenant Lemaire du 102 ème sont affectés au 33 le 22. Pertes Officiers 5 tués 10 blessés 1 disparu Troupe 99 tués 262 blessés 64 disparus. Soit un total de 441 hommes perdus en 5 jours Le rapporteur de la 51 ème signale que dans ce décompte, il y a des hommes victimes d’accidents de grenades survenus pendant la marche du 15 au 16. L’ensemble de la 51 ème a eu 10 officiers tués. 17 officiers blessés. 1 officier disparu. 170 hommes tués. 578 hommes blessés. 148 disparus. Soit 924 pertes d’hommes dont 180 tués en 5 jours. L’assaut magnifique qui avait rempli d’admiration les officiers d’autres unités était pour le moins un propos indélicat » ! Le sous-lieutenant Cornu, prend le commandement de la 9 ème compagnie. Le Lieutenant Carton celui de la 11 ème compagnie. Le Lieutenant Mac Corkell celui de la 3 ème compagnie. * 24 avril 1917 Suite aux instructions de l’Ordre Général du 23 Le Régiment fait mouvement et va à Chéry-Chartreuse. Départ à 7h30 en passant par Courlandon et Fismes. L’Etat-Major s’installe à Chartreuse. Les 3 Bataillons , la CHR dans es baraquements près de Chéry. Le Capitaine Chenu, rentré de blessure, reprend le commandement de la 11 ème compagnie. Le Sous-lieutenant Amalric y reste affecté come chef de section. Le Commandant Ducamp, rentré de convalescence reprend le commandement du 2 ème Bataillon. Ordre Général du 24 La 51 ème fera mouvement les 25 et 26 et repos le 27 Le 33 ème démarrera à 6h30 avec pour itinéraire Mareuil-en-Dôle, Feré-en-Tardennois’ Bruyères pour arriver à Nanteuil-Notre-Dame. 25 avril 1917 Le Régiment fait mouvement et va cantonner à Nanteuil-Notre-Dame, Armentières-sur-Ourcq, Breny. L’ CHR et 1 er Bataillon à Armentières. 3 ème Bataillon à Breny. Le 2 ème Bataillon à Nanteuil-Notre-Dame. Ordre Général du 25 33 ème , départ 7h30, itinéraire Brény, Nanteuil-sur-Ourcq, Vichel-Nanteuil. 26 avril 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR et 2 ème Bataillon à Neuilly-saint-Front 3 ème Bataillon à Monnes Le 1er Bataillon à Marizy-Saint-Mard , Montron-Macogny Ordre Général du 26 Itinéraire 8 heures, embranchement Ferme Essart à Monnes, Dammard, Chézy-en-Orxois, Brumetz, Bremoiselle, Hervilliers. 27 avril 1917 Sans changement. 28 avril 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR et les 1 er et 3 ème Bataillon à Crouy-sur-Ourcq Le 2 ème Bataillon à Fussy Crotigny et Certigny 29 avril 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR et 3 ème Bataillon à La Ferté-sous-Jouarre. Le 2 ème Bataillon à Saint-Martin – Maurette. Le 1 er Bataillon à Ussy-sur-Marne. 30 avril 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à 6h30, itinéraire Route la Ferté-sous-Jouarre, Bussières. L’ CHR et 2 ème Bataillon à Bussières Les Cabarets Le 1 er Bataillon à Boitron sauf la 2 ème compagnie qui va à Petit Villiers Le 3 ème Bataillon à Hondevilliers Le Sous-lieutenant Béthencourt est muté au 33 ème. Le Régiment y trouve son cantonnement définitif et ne bougera plus durant plusieurs jours et va se reconstituer une nouvelle fois et se consacrer à l’instruction. Le 1 er passe sous les ordres de la 1 ère Armée. mais de la IVème pour le ravitaillement. Le 01 mai 1917 Le Lieutenant Vallon est affecté au 33 ème. Le 02 mai 1917 Le Sous-lieutenant Jeunechamps de la 3 ème compagnie est muté à la 3 ème compagnie de mitrailleuses. Le Lieutenant Duprez est promu Capitaine. Le Sous-lieutenant Cornu est promu Lieutenant. Le 03 mai 1917 Le Capitaine Dion prend le Commandement du 3 ème Bataillon. Le Lieutenant Gaillot prend le Commandement de la 1 ère Compagnie de Mitrailleurs. Le 04 mai 1917 Sans changement. Le 05 mai 1917 Sans changement. Le Capitaine de la D .D est affecté à la 9 ème compagnie et en prend le commandement Le Lieutenant Vallon du est affecté à la 2 ème compagnie Le Sous-lieutenant Lemaire est affecté à la 3 ème compagnie Le Sous-lieutenant Sonier est affecté à la 7 ème compagnie Le Sous-lieutenant Béthencourt est affecté à la 9 ème compagnie Le Sous-lieutenant Deverchère est affecté à la 10 ème compagnie Le Sous-lieutenant Daval est affecté à la 11 ème compagnie Le Dépôt Divisionnaire du Régiment est réorganisé par note de service n°859 du 04 mai 4 ème compagnie dirigée par le Lieutenant de Pénaros secondé par le Sous-lieutenant Delignes 8 ème compagnie commandée par le Sous-lieutenant Bec 12 ème compagnie dirigée par le Sous-Lieutenant Desquand secondé par le Sous-lieutenant Berland Le 06 mai 1917 Sans changement. Le 07 mai 1917 Sans changement. Le Commandant Ducamp prend le commandement du Dépôt Divisionnaire pendant l’absence du Capitaine Delloye. Le Sous-lieutenant Frémaux, rentré de l’hôpital est affecté à la 10 ème compagnie. Le 08 mai 1917 Sans changement. Le Sous-lieutenant Jeunechamps de la 3 ème compagnie de mitrailleuses est muté à la 1 ère compagnie de mitrailleuses. Le 09 mai 1917 Nouveau mouvement. L’ , CHR et le 1 er Bataillon à Artonges. Les 2 ème Bataillon et 3 ème Bataillon à Villemoyenne, Fontenelle en Brie. Le Lieutenant Duprez est promu Capitaine au Corps. Le Sous-lieutenant Cornu est promu Lieutenant. Le Sous-lieutenant Montaufier est promu Lieutenant Les Adjudants Quimbre de l’active et Waechter de la réserve sont promus Sous-lieutenants Ces promotions sont à titre provisoire selon la décision du Général commandant en chef du 05 mai 1917. Le chef de musique Beaumont en traitement à l’hôpital complémentaire 46 au Touquet Paris Plage est maintenu au corps. Note de l’Armée du 02 mai 1917. Le Sous-lieutenant Roze en traitement à l’hôpital complémentaire n°31 à Château-Thierry maintenu au corps. Note de l’Armée du 05 mai 1917. Le Sous-lieutenant Clément en traitement à l’hôpital complémentaire n°46 au Touquet Paris Plage est maintenu au corps. Note de l’Armée du 02 mai 1917. Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner. Le 10 mai 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement, départ à 6 heures 30 d’ Artonges en voitures pour certains éléments et par chemins de terre pour l’ensemble et va cantonner à L’ , CHR et 3 ème Bataillon à Orbais-l’Abbaye. Le 2 ème Bataillon à Margny. Le 1 er Bataillon à Corrobert. Lors de ce déplacement, le Régiment met en application les points relatifs à l’instruction sur les conditions de la marche service de sureté, liaisons, rassemblements articulés… Le 11 mai 1917 Sans changement pour l’ la CHR et le 3 ème Bataillon. Les 2 ème et 1 er Bataillons font mouvement et vont cantonner à Mareuil-en-Brie. Le 12 mai 1917 Sans changement. Le 13 mai 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR 1 er et 2 ème Bataillon à Bergère-lès-Vertus Le 3 ème Bataillon à Coligny L’Officier d’Administration de 2 ème classe Carton est promu Capitaine au Corps par décision du Général en chef du 13 mai 1917. Le Chef de Musique Beaumont remis à la disposition du ministre en vue de sa mise en retraite devra être dirigé vers le dépôt du corps à sa sortie de l’hôpital. Le 14 mai 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR 1 er et 3 ème Bataillon à Lenharrée Le 2 ème Bataillon à Normée Le 15 mai 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à Trouan-le-Grand et Trouan-le-Petit, au sud de Mailly. Le 16 mai 1917 La 51 ème occupera le 16, en fin de marche, son stationnement définitif. Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner au camp de Sainte-Tanche à 2km au Nord-Est de Lhuître , à 25 km au Nord de Troyes où il est baraqué. Il y restera jusqu’au 10 juin. Il se consacre à l’instruction et au cantonnement. Le 24 mai 1917 Les Sous-lieutenants de réserve à titre temporaire Roze et Debaudringhien sont promus à titre définitif par décret du 18 mai 1917 pour prendre rang au premier mai 1917. du 21 mai 1917. Le 26 mai 1917 Le Chef de Bataillon Grandjon venant du 17 ème Régiment d’Infanterie est nommé au Commandement du 1 er Bataillon par note du 1 er du 27 mai 1917 n°6446/1, alors que le Chef de Bataillon Vermeesch passe au 208 ème Le Lieutenant-Colonel breveté Partiot à titre temporaire est nommé à titre définitif à dater du 24 mai 1917 ; Paru au du 25 mai 1917. Le 28 mai 1917 Le Médecin-Major de 2 ème classe de réserve Margerin venant de la ½ du Génie est affecté au 1 er Bataillon du Régiment Le Médecin-Major de 2 ème classe de réserve Boë venant de la 1/52 du Génie est affecté au 3 ème Bataillon du Régiment Le Capitaine Dion prend le Commandement du 3 ème Bataillon en remplacement du Capitaine Charrière Le Sous-lieutenant Daubert, revenant de convalescence, passe de la 7 ème à la 8 ème compagnie Le 30 mai 1917 Le Capitaine Charrière est nommé Officier de la Légion d’Honneur ordre 4984 D du 20 avril 1917. Les Sous-lieutenants Debaudringhien et Sartori sont nommés Chevaliers de La Légion d’Honneur ordre 4984 D du 20 avril 1917. Le 02 juin 1917 Les Régiments de l’ infanterie divisionnaire, dont le 33 ème , participent à une revue passée au camp Est de la Ferme de Laval-le-Comte à 8 km à l’Est de Trouans par le Général Lacapelle* Commandant le 1 er Corps d’Armée de tous les éléments du *Le Général Lacapelle remplace le 19 avril le Général Muteau qui est mis en disponibilité. Le 03 juin 1917 La 2 ème compagnie du 33 ème est dirigée à Troyes pour y assurer un service de garde. Elle y restera jusqu’au jour de départ de l’ pour une autre destination. Le 05 juin 1917 Le Médecin- aide-major de 2 ème classe de réserve Fournier est affecté provisoirement à l’ambulance 3/51 par décision du Commandant de la 51 ème Division. Le 06 juin 1917 Le Régiment est au repos pour une vaccination anti-typhoïdique. Le 08 juin 1917 Les régiments de la 51 ème prennent part à des manœuvres qui durent 2 jours et qui comporte une manœuvre avec caches » sous la direction du Général Commandant le 1 er Cette manœuvre qui a lieu le 8 juin rassemble les au complet Les officiers jusqu’aux Commandants des compagnies inclus. Les compagnies étant représentées par leurs 4 chefs de section et le personnel de liaison. Le 09 juin 1917 Le Sous-lieutenant Debaudringhien rentré de convalescence est affecté à la 9 ème Compagnie. A leur tour, ce sont l’ensemble des troupes des régiments, en tenue d’assaut, qui participent à des manœuvres. Le 12 juin 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement par l’itinéraire Lhuitre, rive gauche de Luitrelle, Aubigny, Ramerupt, Nogent-sur-Aube et va cantonner aux environs de Longsols. L’ , CHR et 2 ème Bataillon à Vanne. Les 1 er et 3 ème Bataillons à Saint-Benoist-sur-Vanne. La 2 ème compagnie détachée à Troyes, rejoint le Régiment. Le 13 juin 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR et le 1 er Bataillon à Dierrey-Saint-Pierre Le 2 ème Bataillon à Faux-Villecerf Le 3 ème Bataillon à Villecerf Le 15 juin 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ , CHR et le 2 ème Bataillon à Trancault-le Repos Le 1 er Bataillon à Bourdenay Le 3 ème Bataillon à Lasnerey Le 16 juin 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR et le 3 ème Bataillon à Fontaine-Fourches Le 2ème Bataillon à Baby Le 1 er Bataillon à Villuis Le 17 juin 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner dans sa zone définitive de cantonnement à L’ CHR et le 3 ème Bataillon à Egligny près des écarts* de l’Abbaye de Preuilly Les 1 er et 2 ème Bataillons à Châtenay-sur-Seine Ils y resteront jusqu’au 1er Juillet. *Agglomération secondaire d’une commune, formant souvent un hameau. Dès leur arrivée dans cette zone, les troupes sont mises au repos complet pour une durée de 4 à 5 jours. Pendant ce temps, elles se consacrent au nettoyage des effets. La reprise de l’instruction s’échelonne dès le 23 juin. Le travail reste modéré selon les instructions données. Le 25 juin 1917 Le sous-lieutenant Deligne du Dépôt Divisionnaire passe au 9 ème Colonial. Le Capitaine de Réserve à titre provisoire Duprez est admis dans le cadre actif par décret du 07 juin 1917. Le 01 juillet 1917 Le Régiment fait mouvement par voie de fer. Il embarque par 4 trains, direction Gare de Bergues… dans le Nord. Le 33 ème va découvrir un nouveau secteur dans Les Flandres. De Juillet à Décembre 1917. Partager la publication "Le chemin des Dames du 15 avril au 1er juillet 1917" FacebookTwitter
Les lieux le Chemin des Dames. Sur la N2 de Laon vers Soissons, prendre la D18, et suivre le Chemin des Dames » si chargé d’histoire. Juste après la grotte du Dragon, sur la gauche, se trouve le monument aux Marie-Louise et aux Bleus de 1914, en face de la ferme d’Hurtebise. Poursuivre vers Craonelle et ensuite vers Pontavert où se trouvent les restes d’un canon russe. Revenir vers Hurtebise par la D895 Craonne et le Plateau de Californie. Sur la gauche, dans un champ de blé, un petit promontoire avec la statue de Napoléon observant le déroulement de la bataille. Le canon russe de Pontavert. Belvédère du Plateau de Californie avec les tables d’orientation de la guerre 14/18.
Eurasie > Europe > France > Hauts-de-France > Picardie > Aisne > Chemin des Dames Chemin des Dames Près de Braye-en-Laonnois Information Pays France Localisation 49° 26′ 35″ N 3° 42′ 37″ E modifier Le Chemin des Dames se situe dans le département de l'Aisne. Comprendre[modifier] Le Chemin des Dames doit son nom aux élégantes filles de Louis XV qui le parcouraient autrefois. Elles ne pouvaient imaginer qu'en 1917, il serait le lieu d'une incroyable et inutile boucherie due à l'échec de l'offensive du général Nivelle. Cette petite route suit la crête calcaire qui sépare la vallée de l'Aisne de celle de l'Ailette entre Chavignon et Craonne, elle est jalonnée de monuments et de stèles qui perpétuent la mémoire des régiments de poilus qui ont été fauchés par les mitrailleuses allemandes en avril-mai 1917. Aller[modifier] En voiture[modifier] de Soissons prendre la RN2 en direction de Laon, tourner à droite à 3 km avant Chavignon. de Laon prendre la RN2 en direction de Soissons, tourner à gauche à 3 km après Chavignon. de Reims prendre la RN44 en direction de Laon, un kimomètre après Berry-au-Bac tourner à gauche pour Pontavert puis Craonne Circuler[modifier] Le revêtement de la route est très bon et la visibilité relativement bonne. Attention en garant son véhicule sur le bas côté, préférer les stationnements aménagés. Rouler lentement à proximité des groupes de visiteurs. Voir[modifier] Nombreux points de vue aménagés et panneaux d'information permettant de resituer la bataille dans le paysage. Les photos exposées montrent l'incroyable bouleversement du terrain après les bombardements Sculpture de Haïm Kern. "Ils n'ont pas choisi leur sépulture". Cette œuvre rend hommage aux combattants dont les corps restent enfouis dans la terre du plateau de Californie. Sculpture en bronze de 1,6 t et de 4 m de haut volée le 12 août 2014. Faire[modifier] À proximité 9 sculptures géantes en hommage aux Tirailleurs sénégalais, 1 La Constellation de la douleur de Christian Lapie. Se loger[modifier] Aux environs[modifier] Liste complète des autres articles de la région Aisne
Chemin des Dames La RD 18 CD, au niveau de la ferme d'Hurtebise Autres dénominations Chemin des Dames Caractéristiques Longueur 25,9 km Direction ouest/est Extrémité ouest N 2 D 14 D 23 à Aizy-Jouy Intersections D 15 à Pargny-Filain D 152 à Filain D 883 à Braye-en-Laonnois D 967 à Cerny-en-Laonnois D 102 à Paissy D 18 à Bouconville-Vauclair D 18 à Craonne D 19 à Craonne D 889 à Corbeny D 182 à Corbeny D 62 à Corbeny D 889 à Corbeny Extrémité est D 1044 D 18 à Corbeny Réseau Route départementale Territoire traversé 1 région Hauts-de-France 1 département Aisne Villes principales Aizy-Jouy, Chavignon, Pargny-Filain, Filain, Monampteuil, Ostel, Chevregny, Braye-en-Laonnois, Colligis-Crandelain, Pancy-Courtecon, Cerny-en-Laonnois, Vendresse-Beaulne, Paissy, Chermizy-Ailles, Oulches-la-Vallée-Foulon, Bouconville-Vauclair, Craonne et Corbeny Le Chemin des Dames ou RD 18 CD CD mis pour Chemin des Dames » est une route départementale française dans le département de l'Aisne entre Laon, Soissons et Reims, en France. Le Chemin des Dames est entré dans la mémoire collective pour avoir été le théâtre de plusieurs batailles meurtrières de la Première Guerre mondiale. Toponymie L'origine du nom Chemin des Dames réside dans la demande de Mme de Narbonne d'améliorer la route menant à son château de la Bove en prévision des visites de Mesdames », les filles de Louis XV, entre le carrefour de l'Ange Gardien » et Corbeny ce fut la route pour les Dames »[1]. Un article de G. Lenôtre pseudonyme de Thédore Gosselin d'avril 1917 popularise cette origine en l'enjôlivant[2] Mesdames Adélaïde, Sophie et Victoire, filles de Louis XV, allaient souvent dans la belle saison, passer quelques jours chez Mme de Narbonne, l’une de leurs dames d’honneur, au château de La Bove. [...] On établit vers 1770, pour la commodité des princesses, une bonne chaussée, [et] on appelle cette nouvelle route le "chemin des Dames". » La presse militaire allemande reprend cette version depuis lors recopiée partout. Elle est en partie légendaire seules Mmes Adélaïde et Victoire se sont rendues à La Bove, une seule fois de facon certaine, en 1784. L'amélioration du chemin en 1783 a seulement consisté en son empierrement en cailloutis, et non en la construction d'une bonne chaussée »[3]. Description La route relie d’ouest en est les 25,9 km séparant Aizy-Jouy de Corbeny, entre les rivières l'Ailette au nord et l'Aisne au sud. Il commence au niveau de l'échangeur entre la route nationale 2 et la D18 CD. Le calvaire de l'Ange gardien, qui n'a pu être déplacé lors de la construction de l'échangeur, en marquait autrefois l'entrée ouest. Empruntant la route départementale 18, le Chemin des Dames rejoint vers l'est la route nationale 44 à Corbeny. Long d'une petite trentaine de kilomètres, il passe par la ligne de crête située entre la vallée de l'Ailette et la vallée de l'Aisne. Par extension, le Chemin des Dames désigne le plateau compris entre ces deux vallées. Le Chemin des Dames, avant 1914, partie ouest Le Chemin des Dames, avant 1914, partie est Carte du Chemin des Dames, en novembre 1917. La RD 18 CD traverse dix-huit villages dont sept ont été totalement ou partiellement détruits et classés en zone rouge en 1923. Sur ces sept villages, deux ont été reconstruits sur un autre emplacement du territoire de leur commune Cerny-en-Laonnois et Craonne, et cinq ont fusionné avec une commune voisine. Parmi les cinq villages qui ont fusionné, trois avaient été totalement détruits Ailles dont il ne reste qu’un champ a été réuni à Chermizy. Courtecon dont seule une chapelle a été reconstruite sur l’emplacement de l'ancienne église a été réuni à Pancy et le hameau de la Vallée-Foulon de Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon dont il ne reste qu’un crucifix a été réuni avec le village de Oulches, alors que le village Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon qui entourait l’abbaye de Vauclair dont il ne reste plus que les ruines a été réuni à la commune de Bouconville. Deux villages avaient été partiellement détruits Beaulne-et-Chivy dont il subsiste quelques maisons a été réuni à Vendresse et Crandelain-et-Malval dont il ne reste que quelques maisons à Colligis. Quelques fermes qui furent l'enjeu de batailles célèbres de la Première Guerre ont été reconstruites, telle que la ferme d'Hurtebise ; d’autres, la ferme Saint-Martin, la Malmaison, la Royère ou Malval, ne le furent pas. Parcours Aizy-Jouy du Val de l'Aisne 0,0 km La RD 18 CD commence au rond-point d’un échangeur où passent trois autres routes la RN2, la RD14 et la RD23. La RD 23 Sud amène aux monuments commémoriaux du moulin de Laffaux Crapouillots 1933, général Eugène Brillié, 4e Cuirassiers, 9e Cuirassiers[4],… ainsi qu’à l’ancien village disparu d’Allemant reconstruit dans la vallée mitoyenne. La RD 23 Nord amène au bélier hydraulique, au pont Noir, au fort et au cimetière militaire allemand, ainsi qu’aux écluses des ponts d'Elle et d'Oger à Chavignon. La RD 14 Est amène à la chapelle souterraine[N 1] de Rouge-Maison à Vailly-sur-Aisne. La RD 14 Ouest amène à Vaudesson. Chavignon du Val de l'Aisne 0,3 km En 1924, un calvaire de l'Ange gardien marquant l'entrée Ouest de la RD 18 CD, n'a pu être déplacé en 2005 lors de la construction de l'échangeur, et se situe depuis entre la RN 2 et la RD 23. 1,7 km rive gauche, un monument en granite du régiment d'infanterie coloniale du Maroc le plus décoré de l’armée française avec ses trois fourragères légion d'honneur, médaille militaire et croix de guerre. Inscription du général Maistre Le général commandant de la VIe armée cite à l'ordre de l'armée le régiment d'infanterie coloniale du Maroc ordre général no 529 du 13 novembre 1917 régiment d'élite sous l'énergique commandement du lieutenant-colonel Debailleul a le 23 octobre 1917, par une manœuvre audacieuse difficile et remarquablement exécutée, encerclé et enlevé de haute lutte les carrières de la Bohéry, s'est emparé ensuite des lignes de tranchées du Chemin des Dames que la garde prussienne avait l'ordre de défendre, puis progressant encore sous un feu violent d'artillerie et de mitrailleuses sur une profondeur de plus de 2 km2 malgré des pertes sensibles, a atteint avec un entrain admirable tous les objectifs, infligeant à l'ennemi de lourdes pertes, capturant 950 prisonniers dont 14 officiers, 10 canons dont 8 de gros calibre, et un nombreux matériel de guerre »[5] sculpteur Rombaux Roland, 1934. 2,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 2,3 km rive gauche, une stèle commémorative de la 38e DI division d'infanterie marque l’intersection d’une route. Est écrit 23 octobre 1917, la 38e division comprenant le 4e régiment de zouaves, le RICM régiment d’infanterie coloniale du Maroc, le 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs, le 8e régiment de tirailleurs tunisiens, le 32e régiment d’artillerie de campagne, part à l’attaque. D’un seul élan, le 4e Zouaves s’empare du fort de la Malmaison et de tous ses objectifs, faisant les 23-24-25 octobre 600 prisonniers, capturant 17 canons et de nombreuses mitrailleuses, obtenant sa 6e citation à l’ordre de l’Armée ». La route à gauche, mène au fort de Malmaison sur les plans du général Séré de Rivières[7] avec son cimetière allemand enterrés après la bataille de la Malmaison 1917. La route à droite redescend à la Creute du Caïd, à l’église d’Aizy 1933 et à l’Aisne[8],[9]. 3,2km La ferme du Panthéon Pargny-Filain du Val de l'Aisne 3,7 km la RD 15 conduit au monument allemand à l’arrière de l’église et au lac de Monampteuil où coule l’Ailette et le canal de l'Oise à l'Aisne. Filain du Val de l'Aisne 4,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 4,3 km La RD 152 conduit à gauche aux plaques commémoratives au mur Ouest de la chapelle Sainte-Berthe 1927, située à côté de la ferme Saint-Martin disparue une plaque en mémoire du 283e régiment d'infanterie, une plaque du 19e bataillon de chasseurs à pied, une plaque du 288e régiment d'infanterie du Gers[10]. La route conduit également au lac de Monampteuil. 5,0 km rive gauche, une borne kilométrique ; rive droite, le panorama à la ferme de la Royère reconstruite sur la RD 18 CD, l’ancienne ferme a disparu ; elle était dans une prairie entre dans le bois de la Royère et la ferme actuelle. 5,8 km rive droite, une stèle commémorative du 99e régiment d'infanterie alpine marque la limite entre Filain Ouest et Ostel Est. Inscription 99 RIA 20 mai 1917 8 juin 1940 ». Monampteuil du Val de l'Aisne 6,0 km rive gauche, une borne kilométrique indique la frontière sur 600 mètres entre Monampteuil rive gauche et Ostel rive droite. Ostel du Val de l'Aisne 6,4 km rive droite, une stèle commémorative avec une cocarde tricolore en dessous a pour inscription A la mémoire de Jean Roblin mort pour la France à l'âge de 19 ans et de ses camarades du 146e d'Infanterie tombés avec lui le 18 mai 1917 »[11]. 6,8 km rive droite, une stèle commémorative avec une cocarde tricolore au-dessus a pour inscription Jean Dauly, 350e Régiment d'Infanterie, tué le 6 mai 1917 dans le petit bois en face à l'âge de 20 ans. Regretté de sa mère, de toute sa famille et de ses camarades. Priez pour lui ». 7,0 km rive gauche, une borne kilométrique ; rive droite, une croix sculpté sur une colonne commémorative. Inscription Marcel Duquenoy, de Calais, âgé de 20 ans, aspirant au 350e d'infanterie. En souvenir de notre fils disparu le 6 mai 1917, dans le bois en face ». Chevregny des Vallons d'Anizy 7,1 km rive gauche, une borne kilométrique indique la frontière sur 600 mètres entre Chevregny rive gauche, et Ostel rive droite. L’entrée Nord du tunnel souterrain du canal de l'Oise à l'Aisne se trouve dans le bois Jazé à Chevregny ainsi que le mont Bossu. Braye-en-Laonnois du Chemin des Dames 7,6 km croisement avec le CVO chemin vicinal ordinaire no 3 de Chavonne à Chevregny à droite, le CVO mène à Bray avec ses sculptures du XVIIIe siècle ainsi que celles des allemands, français et américains de la Première Guerre mondiale de l’abri souterrain de Froidmont[8] ont été classées aux monuments historiques 1998[12], son Obélisque du 27e et 67e bataillon de chasseurs alpins, ainsi que l’entrée Sud du tunnel et à Ostel avec son tilleul de Sully de 1636, son monument des aviateurs, et son menhir druidique. à gauche, le CVO mène à l’entrée Nord du tunnel à Chevrigny. 8,0 km rive gauche, une borne kilométrique marque l’entrée d’une route menant à un forage du tunnel relié à une antenne radio. 9,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 9,5 km la RD 883 permet de rejoindre à gauche, Colligis-Crandelain Vestige des creutes de l’ancienne ferme de Malval disparu situé rive gauche du virage à droite du lacet de la RD 883[13]. Église Saint-Nicolas[14] du village disparu de Crandelain-et-Malval. Église Saint-Martin, classée monument historique 1920. Traces rupestres de différentes époques dont allemandes de l’abri souterrain de Colligis, monument historique 2000. à droite, Braye. 9,6 km rive droite, tombe d’un poilu de la 11e DI. Est écrit L’an 1917, le 5e jour de mai, le Christ qui aime les Francs ouvre son royaume à 180 chasseurs à pied du 2e Bataillon, assaillant bravement Malval après 33 mois d’une cruelle guerre, pour arracher leur pays à l’injuste ennemi. Parmi eux, le sous-lieutenant Henri de Bonand-Montaret, licencié en histoire et engagé volontaire à 19 ans, tomba ici pour l’amour de la France, de Montaret, de ses hommes. Français, ne craignez rien mais priez Dieu pour le bataillon. Lettre d’Henri du 16 avril 1917[15]. » 9,7 km la ferme de Malval, reconstruite sur la RD 18 CD en 1918, après la destruction de l’ancienne ferme. Colligis-Crandelain du Laonnois 10,0 km rive gauche, une borne kilométrique limite la frontière entre Colligis-Crandelain rive gauche, et Braye rive droite. Pancy-Courtecon du Chemin des Dames 11,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 11,4 km intersection avec à droite, le chemin rural de Moussy-Verneuil à Courtecon amenant au bois des Vaumerons de Vendresse-Beaulne. à gauche, le chemin vicinal ordinaire no 5 du Chemin des dames à Pancy amène à Pancy-Courtecon avec sa chapelle du village disparu de Courtecon[16], son église Saint-Jean-Baptiste[8] classée au titre des monuments historiques en 1921[17] et son monument commémoratif franco-allemand[18]. 12,0 km rive gauche, une borne kilométrique. Cerny-en-Laonnois du Laonnois 13,0 km rive gauche, une borne kilométrique ; Rive droite, cimetière militaire allemand de 1914-1918 Deutscher Soldatenfriedhof. 13,1 km rive gauche, Chapelle Mémorial du Chemin des Dames 1951, sa lanterne des morts 1969 et une stèle de la 38e division d’infanterie où est inscrit Monument à la 38e division d’infanterie groupant les RICM 4e zouaves, 4e mixte zouaves tirailleurs, 8e tirailleurs tunisiens, 32e RAC, Cies du Génie 19/2 – 19/52 a combattu en septembre 1914 au Chemin des Dames, à Craonne et Heurtebise, en avril 1917 à Cerny, La Bovette et Heurtebise, en octobre 1917 à Chavignon, Carières Bohery, et reprise du fort de La Malmaison le 23 octobre ». Dans la chapelle, une plaque commémore la mémoire des Sénégalais 1983, et une plaque commémorative rend hommage au 18e régiment d'infanterie au Mémorial de Cerny, ville natale de Remi de Reims. Chapelle Mémorial du Chemin des Dames 1951. 13,1 km rive droite, Nécropole française et russe cimetière militaire 1919 avec la Colonne des Britanniques du 1er Bataillon Loyal North Lancashire. Inscription In memory of the officers warrant and non commissioned officers and men of the Battalion Loyal North Lancashire regiment who laid down their lives on active service 1914-1919 ». 13,2 km la RD 967 anciennement RN 367 permet de rejoindre à droite, indiqués par un panneau Pays de Laon par monts et merveilles », deux cimetières militaires anglais de 14-18, le British Cemetery et le Churyard à Vendresse-Beaulne ainsi que la chapelle du village disparu de Beaulne-et-Chivy. à gauche, le mémorial de Cerny et le Lac de l'Ailette. 13,6 km intersection avec une voie rurale à droite, le chemin rural de Vendresse-Beaulne à Cerny-en-Laonnois amène à la RD 967. à gauche, le chemin rural de Chamouille à Cerny-en-Laonnois amène au cimetière civil seul lieu ayant survécu à la destruction de l’ancien Cerny-en-Laonnois. 14,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 15,0 km rive gauche, une borne kilométrique. Vendresse-Beaulne du Chemin des Dames 15,2 km rive gauche, une stèle commémorative marque la limite territoriale entre Cerny-en-Laonnois au Nord et Vendresse-Beaulne au Sud. Inscription A la mémoire de notre fils bien-aimé, le sous-lieutenant Louis Astoul, du 70e Sénégalais, tombé glorieusement dans ces parages à l'âge de 24 ans au cours de l'assaut du 16 avril 1917 et de ses camarades »[11]. Paissy du Chemin des Dames 16,0 km à gauche, la borne kilométrique du Poteau d’Ailles marque l’intersection avec la RD 102 qui amène à gauche, aux pelouses du village disparu d’Ailles à Chermizy-Ailles. à droite, au vestige de l’ancien moulin à vent la ferme de la Tour[19], à la creute-chapelle de Teilhard de Chardin 1916 et l’église Saint-Rémi 1930 de Paissy[20]. Chermizy-Ailles du Chemin des Dames 17,0 km une borne kilométrique marque la limite territoriale entre Chermizy-Ailles au nord et Paissy au sud. Oulches-la-Vallée-Foulon du Chemin des Dames 17,8 km à droite, les neuf statues de la Constellation de la Douleur du Mémorial aux tirailleurs sénégalais de Christian Lapie, et la stèle de la 164e DI, à l’inscription Aux morts de la 164e Division, Chemin des Dames, Vauclerc, Casemates, Mai ; Hurtebise, Dragon, juin ; Craonne, Californie, juillet ». 17,9 km musée du Chemin des Dames, caverne du Dragon » Drachenhöhle à la ferme de la Creute[21]. 18,0 km rive gauche, une borne kilométrique. Stèle du 4e régiment de zouaves. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Bouconville-Vauclair du Chemin des Dames 18,3 km intersection avec la RD 886 qui amène à droite, au crucifix du hameau disparu de La Vallée-Foulon à Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon village disparu, racolé à Oulches-la-Vallée-Foulon. à gauche, en face du monument en bronze en mémoire des soldats Marie-Louise » et des Bleuets », où est écrit 1814 – 1914 A la vaillance de la jeunesse française Marie-Louise 1814 - Bleus 1914 unis dans une même gloire » Maxime Real del Sarte, 30 octobre 1927, se trouvent une plaque commémorative du 4e de Zouaves A la gloire du 4e Régiment de Zouaves vainqueur des combats de 1914 et 1917 contre la garde impériale allemande à la ferme d’Hurtebise. et une plaque commémorative du 4e division cuirassée Ici le 20 mai 1940, les Cies auto 249 et 349/22 de la 4e division cuirassée attaquées de toutes parts par des éléments blindés allemands défendirent vaillamment leur convoi dans un combat inégal. Hommage à nos morts. accolées sur l’enceinte de l’ancienne mairie d’Hurtebise[23]. Chacun des deux piliers du portail est coiffé d’un boulet de canon de la Bataille de Craonne 1814. La RD 886 continue au jardin de Plantes Médicinales de l’abbaye de Vauclair à l’ancien village de Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon disparu, rattaché à Bouconville-Vauclair ainsi qu’au réseau de tranchées de Bouconville-Vauclair. Le monument des Marie-Louise et des Bleuets. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. La ferme et ancienne mairie d’Hurtebise. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. 19,0 km rive gauche, une borne kilométrique marque l’intersection avec la RD 18. Sur la gauche, la D 18 CD prend le nom de la Journette » et amène au plateau de Californie. Sur la droite, la RD 18 descend au monument des Basques[24] de la 36e division d’infanterie dont le 18e régiment d'infanterie de Pau, et au cimetière de Craonnelle, ainsi qu’à Maizy où trois soldats du 18e RI furent fusillés pour l’exemple 1917. 19,2 km rive droite, une fortification recouverte de gazon laisse passer une cheminée. 20,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 20,2 km sur la rive gauche, le chemin des Frères-Anciaux dans la forêt domaniale de Vauclair conduit à Bouconville-Vauclair. 20,4 km sur la rive gauche, un chemin conduit au monument Napoléon, statue de Napoléon Ier debout mains derrière le dos. Sur le socle est inscrit Commémoration de la bataille de Craonne 7 mars 1814, Ce monument a été érigé par le comité de tourisme et l’union des st. de l’Aisne et inauguré le 30 juin 1974, par m. Michel Poniatowski ministre d’État ministre de l’Intérieur » sculpteur Georges Thurotte, 1974[25]. Craonne du Chemin des Dames 21,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 21,1 km sur la rive gauche, un chemin de la Laie des Casemates dans la forêt Domaniale de Vauclair, sur la rive gauche, le Plateau des Casemates entre l’isthme de Hurtubise et le plateau de Californie. 21,6 km sur la rive gauche, le monument Ils n'ont pas choisi leur sépulture du sculpteur Haïm Kern, 1998 devant l’entrée du chemin de la Laie de Californie dans la forêt domaniale de Vauclair ; Sur la rive droite, le belvédère du plateau de la Californie offre un panorama de la vallée de l’Aisne. Un monument du 18e régiment d'infanterie 1927 sur un blockhaus au bord oriental du plateau. Il est écrit À la gloire du 18e RI de Pau Béarn - Pays basque - Gascogne, régiment d'élite chargé d'enlever le plateau de Craonne, position jugée inexpugnable, l'a pris d'assaut dans un élan superbe. Citation à l'armée - 4-5 mai 1917 ». Panorama vu du plateau de Californie. Plateau Californie et des casemates. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. 22,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 22,4 km sur la rive droite, les tableaux de l’arboretum de Craonne marquent l’entré d’un chemin qui descend à Craonne ; sur la rive gauche, une micro balade mène à l’Hêtre de la paix 1998 de l’arboretum, aux vestiges de l’église Saint-Martin[26] et du cimetière du Vieux Craonne, village disparu sous les bombardements de 14-18 et placé en zone rouge. 23,0 km rive gauche, une borne kilométrique marque l’intersection avec sur la droite, un monument À nos morts » Enfants de Craonne » 1914-1918[27] à l’entrée de la RD 18 qui descend à l’église Art déco Saint-Martin à Craonne. Sur la gauche, la D 18 CD se dirige vers le monument des chars d’assaut à Berry-au-Bac. 23,1 km sur la rive droite, une stèle est écrit A la mémoire de Joseph Adolphe Hirsch, lieutenant au 2e Génie, chevalier de la Légion d’honneur, Croix de Guerre, tombé à Craonne le 5 mai 1917. 23,5 km intersection avec la RD 19 ou se trouvait rives gauche et droite le hameau de Chevreux disparu à gauche, la route mène à la ferme du Temple et à la stèle de Guillaume Apollinaire à Pontavert. à droite, un monument au 8e et au 208e régiment d'infanterie, marque la route qui mène au jardin de Plantes Médicinales de l’abbaye de Vauclair et le Réseau de tranchées de Bouconville-Vauclair. Est écrit sur le monument Aux officiers, sous-officiers et soldats des 8e et 208e ayant combattu en avril 1917 à Craonne-Chevreux. 1914-1918. Dinant – Guise – Marne – Aisne – Champagne – Verdun – Somme – Flandres – Ourcq – Ailette[29]. Corbeny du Chemin des Dames 25,3 km intersection avec la RD 889 qui amène à Pontavert. 25,0 km rive gauche, une borne kilométrique. 25,2 km intersection avec à droite la RD 182 qui amène au collège Léopold-Senghor. 25,4 km à droite, la petite chapelle royale de la fontaine Saint Marcoult reconstruite en 1920. Plaque commémorative, avec pour inscription Ici dans le prieuré bénédictin de Corbeny de 899 à 1790, les reliques de saint Marcoult, abbé de Nanteuil, invoqué pour la guérison des écrouelles ont été vénérées par le pape Calixte II, saint Bernard[Lequel ?], sainte Jeanne d'Arc et par des multitudes de pèlerins. » 25,5 km intersection avec à gauche la RD 62 qui amène au jardin de Plantes Médicinales de l’abbaye de Vauclair et le Réseau de tranchées de Bouconville-Vauclair. À droite sur la place Saint-Marcoult, se trouve un abreuvoir. 25,6 km intersection avec la RD 889. 25,7 km intersection avec rue de la Poterne rive gauche, rue des Remparts du Midi rive droite. La RD 18 CD prend le nom de rue Pierre-Curtil. 25,8 km rive gauche, la rue de l'École sépare la mairie d’une statue commémorative d’un poilu. La façade de la mairie porte la plaque commémorative suivante Jeanne d’Arc, au lendemain du sacre accompagnant le roi Charles VII a séjourné à Corbeny le 22 juillet 1429, Cinquième centenaire, offert par Notre Dame de Montréal Canada ». Sous le poilu tenant son fusils à terre est écrit Corbeny à ses enfants morts pour la France 1914 - 1918[30] 25,8 km rive droite, ruelle Garlet. 25,9 km l’église Saint-Quentin reconstruite en 1920 marque l’intersection avec la RD 1044 anciennement route nationale 44 et la RD 18[31]. En face, la RD 18 amène à Berrieux. la RN 44 amène à Sainte-Croix à gauche et à La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert et au monument des chars d’assaut à Berry-au-Bac à droite. Hommage aux poilus de 1914 – 1918. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Le Chemin des Dames dans l'Histoire Il fut baptisé ainsi à la fin du XVIIIe siècle et il s'agissait alors d'un petit chemin, peu carrossable. Il fut emprunté entre 1776 et 1789 par Adélaïde et Victoire, filles du roi Louis XV, également appelées Dames de France qui, venant de Paris, se rendaient fréquemment au château de La Bove, situé entre Bouconville, Sainte-Croix, Ployart et Chermizy. Le château appartenait à Françoise de Châlus 1734-1821, duchesse de Narbonne-Lara, ancienne maîtresse de Louis XV et ancienne dame d'honneur d'Adélaïde. La légende affirme que pour faciliter le voyage, le comte[Qui ?] fit empierrer le chemin qui prit le nom charmant de Chemin des Dames ». Ce n'est pas très loin de ce site stratégique maintes fois disputé que Jules César, en 57 av. dans les environs de Berry-au-Bac sur l'Aisne, défit les Belges lors de sa Guerre des Gaules. En 1814, Napoléon Ier, à la bataille de Craonne, y battit les Prussiens et les Russes, au prix de 5 400 morts parmi ses jeunes recrues que l'on appelait les Marie-Louise. Un monument commémore encore cette bataille sur le plateau de Hurtebise, à proximité de la caverne du Dragon. C'est lors de la Première Guerre mondiale que le Chemin des Dames acquit une tragique notoriété avec des lieux comme Craonne ou la caverne du Dragon. Le Chemin des Dames au cours de la Première Guerre mondiale Assaut français sur le Chemin des Dames Archives du Queensland, Australie Le plateau du Chemin des Dames Le village dévasté de Soupir en mai 1917 La Première Bataille de l'Aisne août-septembre 1914 Le Chemin des Dames est un terrain d'affrontement dès 1914. Le 31 août 1914, les troupes françaises sont obligées de quitter leur position sur le Chemin des Dames face à l'avancée allemande. Mais à l'occasion de la Première bataille de la Marne, les armées alliées atteignent de nouveau la vallée de l'Aisne le 13 septembre, bousculant devant elles les forces allemandes. Les Allemands se regroupent sur le plateau pour contrer l'offensive. Entre le 13 et le 15 septembre 1914, les troupes françaises et anglaises tentent de s'emparer du plateau. Plusieurs milliers de soldats meurent dans cette offensive inutile[32] le front se fixe à cet endroit jusqu'en 1918. L'offensive Nivelle avril-juin 1917 La réputation tragique du Chemin des Dames vient de l'offensive imaginée et dirigée par le général Nivelle durant le printemps 1917. Cette bataille prend des noms différents selon les auteurs offensive Nivelle, seconde bataille de l'Aisne ou bataille du Chemin des Dames. Cette offensive est un cruel échec pour les armées françaises alors que Nivelle pensait que l'avancée serait foudroyante, Laon située à une quinzaine de kilomètres à vol d'oiseau devant être atteinte en fin de journée, le front allemand est à peine entamé. Pendant de nombreux mois, les armées allemandes et françaises se disputent le plateau. Le bilan de l'offensive est difficile à établir. Les pertes françaises ont été souvent sous-évaluées en ne s'intéressant qu'aux pertes subies entre le 16 et 29 avril. Or, les combats se poursuivent jusque fin juin prise de Craonne le 4 mai, prise de la caverne du Dragon le 25 juin. Il convient alors de regarder les pertes sur les mois d'avril, mai et juin[33]. Lors des comités secrets réunissant les députés du 29 juin au 7 juillet, le député Favre estime les pertes à près de 200 000 hommes côté français au bout de deux mois d'offensives[34]. Quant aux pertes allemandes, elles sont encore plus difficiles à évaluer. Cependant la situation n'est pas meilleure. L'épisode du Tunnel de Winterberg, survenu les 4 et 5 mai 1917, en est un exemple. C'est après cette grande tuerie que se développèrent dans l'armée française des mutineries, particulièrement fréquentes après le 16 avril 1917, et concentrées essentiellement sur le Chemin des Dames et le front de Champagne. La Chanson de Craonne, dont le nom fut donné lors des mutineries de 1917 la musique était reprise d'une chanson d'avant la guerre, à la suite des pertes militaires, fait partie des répertoires antimilitariste et anarchiste, elle fut absente des ondes jusqu'en 1976[35]. La bataille de la Malmaison octobre 1917 Les Français reprennent le Chemin des Dames entre le 23 et le 25 octobre 1917, lors d'une offensive ayant pour objectif la reprise du fort de la Malmaison. Les Allemands évacuent le plateau et repassent l'Ailette, reculant de quelques kilomètres. Cette offensive a été précédée de la plus importante préparation d'artillerie de la Guerre, d'une ampleur qui restera inégalée jusqu'à la bataille de Koursk, en 1943. La Troisième Bataille de l'Aisne 1918 Le 27 mai 1918, Ludendorff, général en chef des armées allemandes, lance une offensive sur le Chemin des Dames, précédée par une préparation d'artillerie intense et précise. Le succès est éclatant les troupes avancent de 15 km dans la journée et chassent les Français de la vallée de l'Aisne. La bataille se poursuit dans les environs de Château-Thierry. Un certain Adolf Hitler participe à cette offensive au sein du 16e Régiment royal bavarois d'infanterie de réserve 16. Königlich Bayerischen Reserve-Infanterieregiment. Alors que Paris est menacé, les Alliés organisent une contre-offensive le 28 juillet 1918 voir Seconde bataille de la Marne. Le 7 août, tout le terrain perdu est repris. Seconde Guerre mondiale Le plateau fut aussi un champ de bataille très disputé au cours de la Seconde Guerre mondiale, après que les Allemands ont lancé leur Westfeldzug le 10 mai 1940. La 6e Armée du général Touchon tenta d'arrêter l'offensive allemande en s'appuyant sur la vallée de l'Aisne, le Chemin des Dames et la vallée de l'Ailette à partir du 16 mai 17e Corps d'Armée du général Noël 87e Division d'Infanterie d'Afrique général Barbeyrac de Saint-Maurice, 28e Division d'Infanterie Alpine général Lestien, 36e Bataillon de Chars de Combat, 7e Division d'Infanterie général Hupel. Le 5 juin, l'offensive reprend alors vers le sud avec une supériorité numérique désormais écrasante. Le général Weygand, nommé commandant en chef des armées françaises en cours de bataille, a constitué une ligne de défense sur la Somme, le canal Crozat, l'Ailette et l'Aisne dite ligne Weygand ou position Somme-Aisne. L'attaque allemande est déclenchée tout d'abord 5 juin sur la Somme et l’Ailette bataille de l'Ailette du 18 mai au 6 juin 1940, puis sur l’Aisne. Malgré une résistance héroïque des unités françaises bataille de l'Aisne du 15 mai au 12 juin 1940, le front français est percé le 7 juin sur la Somme, le 10 juin sur l'Aisne. Le Chemin des Dames dans les mémoires Commémorer une défaite ? Pour le centenaire, son & lumière à Craonnelle. Cette offensive n'a jamais occupé la même place dans la mémoire nationale que la bataille de la Somme ou que la bataille de Verdun. Il est en effet beaucoup plus difficile de commémorer une défaite qu'un succès ou un demi-succès. Dès lors, les historiens ont eu tendance à atténuer l'ampleur de l'offensive afin d'en atténuer l'échec[33]. À la suite des premiers historiens, il est convenu de limiter dans le temps cette offensive à la période allant du 16 au 29 avril 1917 et de dissocier l'offensive lancée sur la montagne de Reims le 17 avril 1917 du Chemin des Dames proprement dit. Rémy Cazals et Frédéric Rousseau[36] montrent que les premières Histoires de la bataille ignorent souvent l'expérience combattante et sous-évaluent l'ampleur des mutineries. En outre, elles cherchent fréquemment à expliquer l'échec par l'action des ministres plutôt que par une grave erreur stratégique. Dès lors, les premières commémorations prennent la forme de monuments collectifs ou individuels[37] financés par les anciens » des régiments ayant combattu sur place ou par la famille d'un soldat généralement un officier tombé lors de l'offensive. Le Mémorial du Chemin des Dames, situé à Cerny-en-Laonnois, est construit en 1951 à l'initiative de personnalités locales et d'anciens combattants avec à leur tête l'évêque de Soissons, Monseigneur Douillard. Toutes ces commémorations sont issues des rangs des anciens combattants et elles peuvent associer des éléments religieux. Les paysages témoignent de cette occultation de la mémoire. Initialement fixée à plus de 19 000 ha, la zone rouge de l'Aisne s'est restreinte à 717 ha, sur la partie orientale du Chemin des Dames. Les champs de bataille n'ont pas été mémorialisés comme à Verdun, mais ont été progressivement remis en culture. Les secteurs les plus ravagés par les combats plateau de Californie ont été remis en 1927 à l'administration des Eaux et Forêts, et incorporés à la forêt de Vauclair. Cette forêt de guerre a été reconstituée dans le but explicite de masquer les traces des combats[38]. Ce n'est qu'à partir des années 1990 que les commémorations prennent un aspect plus officiel. Le Conseil général de l'Aisne, après s'être porté acquéreur de la caverne du Dragon, la réaménage pour en faire un espace muséographique dédié aux batailles sur le Chemin des Dames. Le 5 novembre 1998, le Premier Ministre français Lionel Jospin vient sur le Chemin pour inaugurer une sculpture de Haïm Kern, commande de l'État pour les 80 ans de l'armistice. À cette occasion, il demande que les soldats mutins “fusillés pour l'exemple” au nom d'une discipline dont la rigueur n'avait d'égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd'hui, pleinement, notre mémoire collective ». Cette phrase donne naissance à une polémique en pleine période de cohabitation le lendemain Philippe Séguin, président du RPR et l'Élysée critiquent ses propos[39]. Pour les 90 ans de l'offensive, le Conseil général organise une veillée de commémoration et des marches sur le Chemin des Dames qui sont un succès populaire. En outre, il met en place un mémorial virtuel[40] qui vise à collecter les noms de toutes les personnes qui sont tombées sur le Chemin des Dames quelle que soit leur nationalité. Dernière nouveauté mémorielle, le Conseil général de l'Aisne a commandé un ensemble de statues à Christian Lapie commémorant la participation des Africains à l'offensive. L'œuvre, installée à proximité de la caverne du Dragon, a été inaugurée le 22 septembre 2007. Elle révèle une nouvelle prise en compte de la souffrance et du sacrifice des troupes coloniales dans les conflits mondiaux, dans la lignée du film Indigènes. Il faut en effet se rappeler que le général Mangin avait préconisé l'utilisation de la Force noire » dans la Première Guerre mondiale[42], pour compenser les pertes énormes subies par l'Armée français en 1914 et en 1915. Ainsi le 16 avril 1917, les pertes parmi les troupes africaines sont de 6 000 soldats sur les 15 000 en première ligne. Personnalités liées au Chemin des Dames De nombreux écrivains et intellectuels étaient eux aussi mobilisés et se trouvaient sur le Chemin des Dames durant la Première Guerre mondiale. Guillaume Apollinaire Guillaume Apollinaire n'a pas la nationalité française en 1914, sa mère étant polonaise. Il se fait naturaliser et s'engage volontairement. Il devient sous-lieutenant au sein du 96e régiment d'infanterie. Avec son régiment, il combat en Champagne, puis dans l'Aisne. En mars 1916, il se trouve sur le Chemin des Dames au bois des Buttes près de Pontavert. C'est là qu'un éclat d'obus le blesse à la tête. Il est alors trépané et profite de sa convalescence pour écrire Calligrammes. On retrouve dans cette œuvre un écho à son expérience sur le front Mais j'ai coulé dans la douceur de cette guerre avec toute ma compagnie au long des longs boyaux Quelques cris de flamme annoncent sans cesse ma présence J'ai creusé le lit où je coule en me ramifiant en mille petits fleuves qui vont partout Je suis dans la tranchée de première ligne et cependant je suis partout ou plutôt je commence à être partout C'est moi qui commence cette chose des siècles à venir Ce sera plus long à réaliser que non la fable d'Icare volant Louis Aragon Louis Aragon n'a que 16 ans quand éclate la guerre. Il est mobilisé en 1917 et est incorporé en tant que médecin-auxiliaire au 355e régiment d'infanterie en 1918. Il se trouve alors près de Soissons où il est enterré vivant à trois reprises[réf. nécessaire], puis il suit la contre-offensive alliée sur le Chemin des Dames en septembre 1918. C'est là qu'il commence son premier roman Anicet. Il évoquera cette expérience du front à travers la fiction comme dans le roman Aurélien Je me souviendrai toujours... C'était au Chemin des Dames... Le docteur, je ne le connaissais pas, il venait d'arriver au bataillon... J'étais sergent alors... J'avais une section... C'était un peu à l'ouest de Sancy... on tenait la ligne du chemin de fer... on avait avancé après un pilonnage, mazette, un pilonnage ! Devant nous, tout était bouleversé. Plus de tranchées, des trous d'obus, des entonnoirs... On avait avancé comme on avait pu... sur la pente, et un peu où ça faisait plateau... et reculé par-ci par-là ..., on ne savait plus où on en était... Je vous ennuie? — Mais non, — dit Bérénice, — au contraire... — Il y avait du Boche en avant, de côté, en arrière... L'artillerie tapait dans le tas... On voyait dans ce qui avait été du barbelé un particulier qui n'avait pas pu se tirer des pieds... Personne ne songeait à aller le repêcher, je vous jure... Enfin, une chienne n'y aurait plus reconnu ses petits... Là où était ma section, ça avait encore forme humaine... parce qu'on tenait un boyau où on s'était battu... et qu'on avait cloisonné avec des sacs de sable... Seulement il y avait deux Fridolins blessés qui s'avançaient quand on avait entassé les sacs... Alors ils étaient tombés le bec en avant, les pieds chez eux, la tête chez nous. Et feuilletés dans les sacs... des vrais sandwiches... Pas mèche de les dégager, vous saisissez on avait aussi peur d'un côté que de l'autre... et puis recommencer le bousin pour deux bonhommes... Seulement le soir tombait, et ils ne se décidaient pas à clamser... Ils gueulaient encore... Ça devait leur faire mal quelque part... Une guibolle... Enfin, quoi! Ils gueulaient... Dans le secteur on ne bougeait plus... chacun le doigt sur la gâchette, terrés... Alors, quand ils se remettaient à gueuler, les mitrailleurs à tout hasard envoyaient une volée... Tac tac tac tac tac... et ça ricochait... tac tac... On ne savait plus où se mettre... D'autres répondaient... Ni les Boches ni nous ne savions sur qui on tirait... Avec la nuit ça devenait intenable... Eugène Dabit Eugène Dabit a 16 ans quand la guerre éclate. Après six mois d'instruction à Poitiers en 1916, il connaît le front en 1917-1918, notamment à Oulches[43]. Il en a laissé ses impressions dans un poème intitulé J'ai été soldat à dix-huit ans[44]. Jean Giono Jean Giono a 19 ans quand la guerre éclate, il est donc incorporé dès 1914. Il est rapidement versé dans le 140e régiment d'infanterie qui va combattre sur tous les fronts Champagne en 1915, Verdun en 1916, Chemin des Dames en 1916-1917. Sur le Chemin des Dames, ce régiment va défendre la position d'Hurtebise sur le plateau puis participer à la reprise du fort de Malmaison en octobre 1917. L'expérience du front fera de Giono un pacifiste acharné comme l'atteste son œuvre s'inspirant de son expérience au front, Le Grand Troupeau Il y avait toujours une trêve du petit matin, à l'heure où la terre sue sa fumée naturelle. La rosée brillait sur la capote des morts. Le vent de l'aube, léger et vert, s'en allait droit devant lui. Des bêtes d'eau pataugeaient au fond des trous d'obus. Des rats aux yeux rouges marchaient doucement le long de la tranchée. On avait enlevé de là -dessus toute la vie, sauf celle des rats et des vers. Il n'y avait plus d'arbres et plus d'herbe, plus de grands sillons, et les coteaux n'étaient que des os de craie, tout décharnés. Ça fumait doucement quand même du brouillard dans le matin. Alexandre Zinoview Alexandre Zinoview n'a pas la nationalité française en 1914. Russe émigré en France pour participer au bouillonnement artistique du Montparnasse de 1910, il s'engage donc volontairement, à l'appel de Blaise Cendrars dans la Légion Etrangère, puis est détaché au sein de la 1re Brigade Russe Spéciale, en tant que traducteur. C'est avec cette brigade qu'il combat sur le Chemin des Dames. Il dépeint l'offensive du 16 avril dans le tableau intitulé "L'Heure H du jour J". Dans ses carnets, il la décrit en ces termes J’ai regardé ma montre il était 6 heures moins deux. Encore deux minutes, et ça va commencer. Quel vent froid ! Et si humide… Tiens, une tache sur ma vareuse, je n’y avais pas pris garde depuis ma blessure. Ça doit être de l’encre. Hier j’ai rempli mon stylo. Où en est-on ? On ne voit pas Brimont, plongé dans la fumée. 6 heures moins une minute. 6 heures. Un grondement terrifiant déchire le voile de brume. Des milliers d’obus explosent dans le ciel. Le brouillard se mêle à la fumée. C’est parti… on voit des hommes sortir de terre et courir. L’espace d’un instant, la fumée d’éclatement masque une partie du chemin à parcourir, et on aperçoit des silhouettes noires sauter en l’air, puis retomber. Un bon nombre d’hommes rebrousse chemin, ils clopinent lentement, ce sont les blessés, tandis que les nôtres continuent à avancer.[45]. Notes et références Notes ↑ La chapelle souterraine est classée monument historique. Références Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé Route départementale 18 CD Aisne » voir la liste des auteurs. ↑ D'où vient le nom "Chemin des Dames" ? Chemin des Dames », sur consulté le 17 novembre 2020 ↑ G. Lenôtre, Le maire de Beaurieux », Le Temps, 28 avril 1917. ↑ Guy Marival, Comment la légende des Dames a fait son chemin », La lettre du Chemin des Dames, Conseil général de l'Aisne, automne 2010, lire en ligne ↑ Le monument des Crapouillots sur ↑ lien brisé » • Wikiwix • • Google • Que faire ?. ↑ Prenez l'assaut du fort de la Malmaison », sur consulté le 9 mars 2013 ↑ a b et c La Creute du Caïd », notice no PA02000019, base Mérimée, ministère français de la Culture ↑ Aizy-Jouy, la Grande Pièce, Carrière dite creute du Caïd sur ↑ , sur Le blog de l’association de sauvegarde de la Chapelle Ste Berthe consulté le 1er septembre 2020. ↑ a et b Le monument à la mémoire de Jean Roblin, sur ↑ Carrière de Froidmont », notice no PA00132907, base Mérimée, ministère français de la Culture. ↑ Le Chemin des Dames avant 1914 ↑ , classé MH 1920 ↑ Monument commémoratif à la mémoire du sous-lieutenant Henri de Bonand-Montaret à Braye en laonnois, sur ↑ Chapelle reconstruite en 1932 et recensée à l'Inventaire général du patrimoine culturel de 2006 La chapelle de Courtecon », notice no IA02001942, base Mérimée, ministère français de la Culture ↑ Église Saint-Jean-Baptiste de Pancy-Courtecon », notice no PA00115861, base Mérimée, ministère français de la Culture ↑ inscrit au titre des monuments historiques 1997 Monument commémoratif franco-allemand », notice no PA02000008, base Mérimée, ministère français de la Culture ↑ Le Chemin des Dames avant 1914. ↑ Paissy, village troglodyte, et paisible, sur ↑ Découvrir la Caverne du Dragon, sur ↑ La ferme et ancienne mairie d’Hurtebise de Vauclerc-et-la-Vallée-Foulon est inscrite au patrimoine culturel ↑ sculpteur Claude Grange, 1928, inscrite au monument historique en 2003 ↑ Campagne de France 1814 - 1er - 15 mars 1814, sur ↑ ↑ ↑ L'ancien Craonne », sur SAPIGNEUL, mémoire d'un village disparu, 16 mars 2012 consulté le 1er septembre 2020. ↑ ↑ Nicolas Offenstadt éd., Le Chemin des Dames de l'événement à la mémoire, Stock, 2004 ↑ F. 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Voir aussi Bibliographie Alexandre Niess, Du Chemin des Dames à Verdun. Caractéristiques de la mémoire de la Première Guerre mondiale dans les monuments aux morts de la Zone Rouge » in Dan Brewer, Patricia Lorcin dir., Spaces of War. France and the Francophone World, University of Minnesota, 2008. Nicolas Offenstadt, Le Chemin des Dames, de l'événement à la mémoire, Paris, Stock, 2004 Pierre Miquel, Le Chemin des Dames, Paris, Perrin, 1997 Nobécourt, Les Fantassins du Chemin des Dames, Paris, Robert Laffont, 1965 Articles connexes Bataille du Chemin des Dames Mémorial du Chemin des Dames Abbaye de Vauclair Caverne du Dragon Craonne Mutineries de 1917 Soldat fusillé pour l'exemple Liens externes Le portail du Chemin des Dames Chemin des Dames - Le mémorial virtuel », sur consulté le 13 septembre 2017. [PDF] Tuer / être tué les pertes et les mille figures de la mort » sur le Chemin des Dames de mars à octobre 1917, par Jagielski CRID 14-18
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