Jepourrais te montrer pour y aller c'est trĂšs facile. Ferme les yeux et laisse s’entremĂȘler tes cils. La suite des paroles ci-dessous. DĂ©jĂ  nous y voilĂ . Bienvenue sur la baie. Ce n'est pas Paris. Et ce n'est pas Londres. Ce n'est pas Berlin. Ni mĂȘme Hong-Kong. LaquĂȘte des paroxysmes oblige Ă  se confronter Ă  l'essentiel qui est ordinairement cachĂ©. Le grand secret, rene barjavel, Ă©dition presses de la cite, coll. pocket, 1973 (isbn 2-266-02304-7), partie iii - comme le paradis, p. 203 - le grand secret, 1973 - RenĂ© Barjavel. Personne ne devrait ĂȘtre obligĂ© de supporter la laideur. Sortilege - Alex Flinn. Le chĂątiment de celui qui a Laburqa vient du Culte d’AstartĂ© dans la MĂ©sopotamie antique. Pour honorer la dĂ©esse de. l’Amour physique, toutes les femmes, sans exception, devaient se prostituer une fois l’an dans. les bois sacrĂ©s qui entouraient les temples de la dĂ©esse . Pour ne pas ĂȘtre reconnues, les femmes de la haute sociĂ©tĂ© prirent l’habitude de Rienne sert de cacher la lumiĂšre sous un abat-jour. ». « Je trouve que la tĂ©lĂ©vision est trĂšs favorable Ă  la culture. Chaque fois que quelqu’un l’allume chez moi, je vais dans la piĂšce Ă  cĂŽtĂ© et je lis. ». « Le meilleur moyen de s’endormir est de s’imaginer qu’il est l’heure de se lever. ». « Le meilleur moyen d Lesgens qui sont focus N'aime pas se mettre Ă  nu. Ils cachent leur identit Ă© Et se font rarement dĂ©masquer. On pense qu'ils nous apprĂ©cis MĂȘme si on est pas super amis Et puis, on comprend qu'ils n'Ă©taient pas sincĂšre. On s'est trop fait avoir, Ă  se laisser faire. Petits cons, Filles ou garçons. Les gens comme ça sont devenus nombreux. C'est domage qu'on soit obligĂ© De 4ozAs29. Divertissements Ils ont acceptĂ© de jouer le jeu, de se laisser totalement surprendre, Ă©mouvoir, parfois mĂȘme dĂ©stabiliser car ils vont dĂ©couvrir en mĂȘme temps que les tĂ©lĂ©spectateurs une surprise une chanson qui leur est chĂšre revisitĂ©e et rĂ©interprĂ©tĂ©e par un artiste. Des mises en scĂšne spectaculaires au service de l’émotion
 Et des Ă©motions fortes pour l’artiste assis dans le fauteuil grĂące Ă  la venue sur le plateau de proches et d’invitĂ©s inattendus. Les tĂ©lĂ©spectateurs seront aux premiĂšres loges pour vivre ces moments d’intimitĂ© musicale rares. Parmi les artistes dans le fauteuil ERIC ANTOINE, DENITSA IKONOMOVA, LAURE MANAUDOU & JEREMY FREROT, CHRISTOPHE BEAUGRAND, FLORENT PEYRE, JEAN-FRANCOIS PIEGE, ZAZ. Parmi les invitĂ©s surprises LA ZARRA, PASCAL OBISPO, DOMINIQUE BESNEHARD, MICHAEL GREGORIO, ANNE SILA, KIMBEROSE, JULIE ZENATTI, FRANCOIS-XAVIER DEMAISON, TIBZ, TRYO, BENABAR, AURELIE SAADA ainsi que les proches et les familles des artistes invitĂ©s. AndrĂ© Manoukian va continuer de nous raconter les plus belles histoires de la chanson française avec la complicitĂ© des artistes venus en dĂ©voiler leur face cachĂ©e. Savez-vous que toutes les chansons ont une histoire cachĂ©e ?
 Chanson engagĂ©e, chanson autobiographique, chanson pour tĂ©moigner, pour pleurer, ou pour danser, elles ont toutes une histoire Ă  de son piano, AndrĂ© Manoukian avec la complicitĂ© des artistes nous dĂ©voilent les secrets et les coulisses de leurs plus grandes succĂšs. Des histoires, de l’émotion, du rire, des surprises et surtout sans ce piano rien n’est possible
 Bienvenue dans "La vie secrĂȘte des chansons". 1. La satire de la justice L'acte III consacre plus de quatre scĂšnes au procĂšs qui oppose Figaro Ă  Marceline scĂšnes 12, 13, 14, 15 et une partie de la scĂšne 16, ce qui peut paraĂźtre disproportionnĂ© par rapport Ă  son enjeu. Certes, ce procĂšs nous est annoncĂ© dĂšs le dĂ©but de l'acte I et nous savons combien il importe Ă  Marceline de le gagner pour pouvoir Ă©pouser Figaro. Par ailleurs, il devient un moyen pour le Comte de ruiner les espoirs de mariage entre Figaro et Suzanne. Mais le dĂ©roulement mĂȘme du procĂšs et sa mise en scĂšne cachent mal les vĂ©ritables intentions de Beaumarchais, Ă  savoir rĂ©gler ses propres comptes avec une justice injuste on se rappelle de sa disgrĂące liĂ©e en grande partie Ă  la dĂ©cision de Goezman. Marceline dĂ©plore le principe de recrutement des juges ĂȘtre juge ne dĂ©pend en rien de la compĂ©tence mais de la possibilitĂ© matĂ©rielle d'acheter une charge C'est un grand abus que de les vendre », ce qui d'ailleurs consterne le juge Brid'oison qui pense qu' on ferait mieux de [...] les donner pour rien ». Le choix du juge est bien entendu rĂ©vĂ©lateur de l'intention satirique. Il est d’abord ridicule par son nom Brid'oison signifie oison bridĂ© », c'est-Ă -dire une jeune volaille Ă  qui on a passĂ© une baguette dans le bec pour l'empĂȘcher de franchir le poulailler. Puis concernant son prĂ©nom GUSMAN est homophonique de GOEZMAN, le juge alsacien contre lequel Beaumarchais a soutenu un procĂšs finalement perdu. Son dĂ©faut d'Ă©locution, le bĂ©gaiement, sied mal Ă  quelqu’un qui doit faire preuve d'Ă©loquence dans sa fonction. Ridiculement sot, il transforme l'absence de patronyme en vrai patronyme Figaro, fils de personne devient anonyme Figaro ». Le personnage de Double-Main, qui comme l'illustre son nom, cumule deux charges, celle de greffier et celle de secrĂ©taire du juge, dĂ©nonce ce que l'on appellerait aujourd'hui le cumul des mandats » et la vĂ©nalitĂ© de la justice. Beaumarchais se livre Ă  une vĂ©ritable parodie de procĂšs, qui atteint son paroxysme lorsque Bartholo, avocat de Marceline, et Figaro, avocat de lui-mĂȘme, s'opposent dans une joute verbale dont l'enjeu est l'emploi de la conjonction copulative et » ou l'emploi de la conjonction alternative ou ». Enfin, le jugement rendu par le Comte est tel que la justice est tournĂ©e en dĂ©rision et devient un moyen officiel de servir des intĂ©rĂȘts personnels sans lien aucun avec l'objet du procĂšs. En effet, en condamnant Figaro Ă  payer deux mille piastre fortes Ă  la demanderesse; ou bien Ă  l'Ă©pouser dans le jour », le Comte condamne Figaro Ă  Ă©pouser Marceline il sait que son valet est dans l'impossibilitĂ© de s'acquitter d'une telle somme. D'autre part, en demandant l'exĂ©cution immĂ©diate de la sentence, il s'assure la disponibilitĂ© de Suzanne, devenue libre de tout lien malgrĂ© elle. 2. La critique des privilĂšges Le vĂ©ritable sujet de la piĂšce est finalement l'abus de pouvoir immoral que le Comte exerce sur ses serviteurs. La relation hiĂ©rarchique fĂ©odale qui justifie une relation dominant/dominĂ© est remise en cause et dĂ©noncĂ©e, non seulement par ceux qui la subissent mais aussi par la Comtesse il s'agit dĂšs lors de dĂ©montrer que cette relation est obsolĂšte Ă  une Ă©poque en pleine mutation sociale. Figaro est le personnage qui, de loin, ose dire haut et fort ce que les autres dĂ©plorent il est l'interprĂšte des valets opprimĂ©s, et celui de Beaumarchais, homme du XVIIIe siĂšcle, Ă©pris de justice et d’égalitĂ©. Dans son monologue V,3 il dĂ©nonce le privilĂšge de la naissance qui prĂ©side aux autres privilĂšges Parce que vous ĂȘtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand gĂ©nie ! 
 Noblesse, fortune, un rang, des places ; tout cela rend si fier ! Qu’avez-vous fait pour tant de biens ! Vous vous ĂȘtes donnĂ© la peine de naĂźtre, et rien de plus. » L'absence de relation de cause Ă  effet entre l'appartenance Ă  une classe sociale et l'intelligence, l'orgueil de classe, le pouvoir de l'argent, mettent en Ă©vidence, non seulement la bĂȘtise de certains nobles mais aussi l'injustice de leur situation d'autant qu'elle n'est due qu'au hasard de la naissance. C'est ce que rappelle le 7e couplet du vaudeville qui clĂŽt la piĂšce Par le sort de la naissance, l'un est roi, l'autre est berger... » Etre noble c'est avoir tous les pouvoirs sans pour autant les mĂ©riter et ĂȘtre capable d'en user avec discernement. Figaro condamne cette sociĂ©tĂ© qui repose sur des acquis sans fondements et il oppose sa valeur Ă  la mĂ©diocritĂ© du Comte Du reste homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! ». L'Ă©vocation des divers mĂ©tiers qu'il a exercĂ©s et les difficultĂ©s qu'il a rencontrĂ©es pour mener Ă  bien ses entreprises sont autant d'exemples qui attestent l'Ă©nergie qu'il a dĂ» dĂ©ployer et l'intelligence et la ruse dont il a dĂ» faire preuve pour ne pas se laisser anĂ©antir Perdu dans la foule obscure, il m'a fallu dĂ©ployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans Ă  gouverner toutes les Espagne. » Figaro remet en cause l'ordre social sur un ton amusĂ© qui relĂšve de l'humour grinçant. Ainsi, lorsque le Comte dĂ©plore que les domestiques sont plus longs Ă  s'habiller que les maĂźtres », Figaro s'empresse de lui rĂ©pondre que c'est parce qu'ils n'ont pas de valets pour les y aider. » Pour rĂ©ussir dans une carriĂšre, il ne faut pas avoir de l'esprit mais ĂȘtre mĂ©diocre et rampant » V,3 ce qui confirme la caricature qu'il fait du courtisan Recevoir, prendre, et demander, voilĂ  le secret en trois mots.» II,2. La dĂ©finition qu'il propose de la politique insiste sur son hypocrisie, sa bĂȘtise, son inutilitĂ©, ses incompĂ©tences Feindre d'ignorer ce qu'on sait, de savoir tout ce qu'on ignore ; d'entendre ce qu'on ne comprend pas, de ne point ouĂŻr ce que l'on comprend [...] s'enfermer pour tailler des plumes et paraĂźtre profond, quand on est, comme on dit, vide et creux [...] rĂ©pandre des espions et pensionner des traĂźtres. » III,5. Si les valets manquent Ă  la morale et ont recours Ă  la ruse, c'est parce qu'ils n'ont pas le choix et que pour survivre, ils sont obligĂ©s de se battre. Au Comte qui lui reproche de ne jamais aller droit », Figaro rĂ©pond Comment voulez-vous ? La foule est lĂ  chacun veut courir, on se presse, on pousse, on coudoie, on renverse, arrive qui peut ; le reste est Ă©crasĂ©... » III,5. Enfin, Figaro considĂšre que la supĂ©rioritĂ© sociale ne permet pas le non respect d'autrui. [...] n'humilions pas l'homme qui nous sert bien, crainte d'en faire un mauvais valet. » III,5, telle est la leçon de sagesse qu'il donne Ă  son maĂźtre qui tente de lui dĂ©montrer que seul l'appĂąt du gain dicte sa conduite. 3. Libertinage et ordre social Affranchis de toute considĂ©ration d'ordre moral, les libertins poursuivent le plaisir sans tenir compte des obligations et des convenances. Opportunisme, plaisirs Ă©picuriens, absence de morale et frivolitĂ©s les caractĂ©risent. Le Comte correspond en tous points Ă  cette dĂ©finition nĂ©gligeant la fidĂ©litĂ© conjugale, il convoite, pour se divertir, une femme qui ne lui appartient pas mais qu'il peut obtenir en faisant fi des convenances sociales et morales et en ne suivant que les lois de la nature, c'est-Ă -dire son plaisir. Ce libertinage menace l'ordre du chĂąteau les lois sont transgressĂ©es celle du mariage, du droit du seigneur et deux couples sont dĂ©chirĂ©s. L'ordre social est renversĂ© le valet qui doit obĂ©issance Ă  son maĂźtre va tout mettre en Ɠuvre pour dĂ©jouer ses plans. En affrontant son maĂźtre, Figaro rompt le pacte social qui dĂ©terminait leurs relations. La Comtesse aussi va dĂ©roger Ă  sa position sociale en scellant une alliance avec sa camĂ©riste ; elle va se moquer publiquement de son mari en empruntant le costume de Suzanne Ă  la fin de l'acte V. Le Comte sera obligĂ© de constater qu'il y a de la libertĂ© chez [ses] vassaux » III,4 et de fait, tous vont bafouer ses ordres en cachant et en protĂ©geant ChĂ©rubin, injustement renvoyĂ© du chĂąteau par la jalousie du Comte. Aussi peut-on voir dans cette comĂ©die et jusque dans la mise en scĂšne reprenons pour exemple la scĂšne du fauteuil un vĂ©ritable dĂ©sordre oĂč chacun n'est plus Ă  la place qui lui est normalement attribuĂ©e. Il faudra attendre la fin de la piĂšce pour que l'ordre soit rĂ©tabli. Chacun retrouve sa vraie place et tout finit par des chansons » V,19. MĂȘme si le retour Ă  l'ordre Ă©tabli condamne le libertinage, Beaumarchais, en mettant le Comte, Ă  plusieurs reprises, en situation d'Ă©chec, illustre la vanitĂ© et l'impudence de ses intentions. Ainsi, Ă  la scĂšne 16, de l'acte III, la reconnaissance mĂšre/fils est un sot Ă©vĂ©nement qui [le] dĂ©range » ; scĂšne 17 de l'acte III, il lui semble que tout conspire » ; scĂšne 4 de l'acte III, il se rend compte que le fil [lui] Ă©chappe » et scĂšne5 de l'acte V, il pense qu' il y a un mauvais gĂ©nie qui tourne tout ici contre moi. » Enfin, condamnĂ© Ă  demander publiquement pardon Ă  sa femme II, 19 et V,19, le Comte est obligĂ© de reconnaĂźtre qu'ĂȘtre maĂźtre et mari ne donne pas tous les droits. 4. La femme dans la sociĂ©tĂ© du XVIIIe siĂšcle La piĂšce de Beaumarchais insiste sur les caractĂ©ristiques de la situation de la femme l’absence de droits juridiques pour la femme mariĂ©e la place sous la totale dĂ©pendance matĂ©rielle de son mari. Marceline part en guerre contre ces Ă©tats de fait et devient la porte-parole des femmes. DĂšs la scĂšne 4 de l'acte I, elle dresse un portrait de la femme qui en dit long sur sa prĂ©caritĂ© Sois belle si tu peux, sage si tu veux ; mais sois considĂ©rĂ©e, il le faut ». Le problĂšme du respect de la femme domine la piĂšce Suzanne veut que son dĂ©sir soit respectĂ©, Marceline attend depuis de longues annĂ©es que Bartholo rĂ©pare l'injustice qui lui a Ă©tĂ© faite maĂźtresse, de surcroĂźt engrossĂ©e, mais pas Ă©pouse, la Comtesse se bat pour retrouver son honneur et ne plus ĂȘtre une femme trompĂ©e. Marceline se lance dans un long rĂ©quisitoire contre les hommes III,16, les accusant d'user des femmes pour leur seul plaisir en abusant de leur pauvretĂ© les sĂ©ducteurs nous assiĂšgent pendant que la pauvretĂ© nous poignarde, que peut opposer une enfant Ă  tant d'ennemis rassemblĂ©s ? ». Puis elle dĂ©nonce le mĂ©pris dont elles sont payĂ©es pour avoir assouvi leurs dĂ©sirs Hommes plus qu'ingrats, qui flĂ©trissez par le mĂ©pris les jouets de vos passions, vos victimes .» Elle demande justice et qu'ils soient reconnus coupables C'est vous qu'il faut punir des erreurs de notre jeunesse. » Elle s'insurge contre le pouvoir des hommes sur leur femme et contre l'inĂ©galitĂ© dont elles sont victimes les femmes n'obtiennent de vous qu'une considĂ©ration dĂ©risoire ; leurrĂ©es de respects apparents, dans une servitude rĂ©elle ; traitĂ©es en mineur pour leurs biens, punies en majeur pour leurs fautes... » Certes, Marceline exprime une critique personnelle, mais trĂšs vite, le Je » se transforme en nous » et son discours devient celui de toutes les femmes, qu'importe leur milieu social, puisque dans les rangs mĂȘme plus Ă©levĂ©s » les femmes souffrent des mĂȘmes contraintes. Enfin, en accusant les hommes, Marceline remet en question toute la sociĂ©tĂ©. Si les femmes sont obligĂ©es de se prostituer, c'est parce que le travail qui leur Ă©tait rĂ©servĂ© la broderie est donnĂ© aux hommes Elles avaient un droit naturel Ă  toute la parure des femmes on y laisse former mille ouvriers de l'autre sexe. » Il faut donc que les femmes se soutiennent entre elles contre les hommes la Comtesse, Suzanne, puis Marceline uniront leurs volontĂ©s et leurs ruses pour lutter contre l'emprise des hommes mĂȘme de Figaro, puisqu'il est exclu de la derniĂšre ruse et que Suzanne va agir contre sa volontĂ©. ... nous sommes toutes portĂ©es Ă  soutenir notre pauvre sexe opprimĂ©, contre ce fier, ce terrible
 en riant et pourtant un peu nigaud de sexe masculin » IV,16. Mis Ă  jour le 07/05/2019 Ă  14h16 Faire l'amour pour la premiĂšre fois suscite souvent une apprĂ©hension et de nombreuses questions. Pour que votre premier rapport sexuel reste un trĂšs bon souvenir, un minimum de prĂ©paration est nĂ©cessaire. Suivez nos conseils. La sexualitĂ© humaine est trĂšs complexe, et peu de renseignements concrets circulent sur la rĂ©alisation d'un rapport sexuel. Il est donc normal d'Ă©prouver de l'apprĂ©hension avant d'accomplir un acte un peu mystĂ©rieux, oĂč un autre va connaĂźtre son intimitĂ© et en juger, et sur lequel on mise beaucoup pour son bonheur et l'Ă©quilibre de sa vie. Your browser cannot play this video. Aussi, pour se rassurer, un minimum de prĂ©paration est nĂ©cessaire afin que les conditions matĂ©rielles et psychologiques soient favorables. Éprouver une grande attirance et de la tendresse pour quelqu'un n'empĂȘche pas les petits incidents susceptibles de gĂącher ce moment. Bien se connaĂźtre pour apprĂ©cier cette premiĂšre fois En sexualitĂ©, beaucoup d'adultes ont des souvenirs inoubliables de promenades main dans la main, de jeux de caresses infiniment recommencĂ©es , de flirts et de confidences tendres. Il faut avoir le goĂ»t de vivre petit Ă  petit sa sensualitĂ©, de la nourrir et de l'enrichir progressivement. Alors la relation sexuelle sera l'Ă©panouissement d'une quĂȘte personnelle, et non une gymnastique hygiĂ©nique ou un acte dĂ©cevant accompli simplement pour faire comme les autres. Quant au plaisir, la connaissance de ses capacitĂ©s n'est pas indispensable, mais aide Ă  se sentir plus en confiance pour Ă©changer avec l'autre. La masturbation est pour beaucoup l'occasion de cet apprentissage. Premier rapport sexuel une rĂ©elle aventure Pour le premier rapport, on se lance dans l'inconnu, et on ne sait pas Ă  l'avance tout ce que ce premier pas entraĂźnera. Il est parfois parfait, parfois moyen, parfois nul. Souvent filles ou garçons sont déçus de ne pas avoir plus ou autant de plaisir que lors de leurs plaisirs solitaires. Mais il faut du temps pour s'adapter Ă  l'autre et utiliser au mieux les nouvelles possibilitĂ©s qu'offre son corps au contact de celui de l'autre. Your browser cannot play this video. Il n'y a lĂ  rien d'anormal la rencontre de deux histoires et de deux projets diffĂ©rents nĂ©cessite des ajustements. Mais mĂȘme insatisfaisant, le premier rapport est une Ă©tape qui ouvre les horizons de l'aventure sexuelle humaine adulte. Conseils pratiques pour une premiĂšre fois rĂ©ussie Ne vous prĂ©cipitez pas. Les sĂ©ances de caresses, de dĂ©couverte du corps diffĂ©rent du ou de la partenaire seront un bon dĂ©part et vous feront vivre l'excitation sexuelle Ă  deux. Ce plaisir vous suffira peut ĂȘtre dans un premier temps. Voici quelques conseils pour que ce premier rapport se passe au mieux Choisissez ensemble votre moment et votre lieu ;Parlez ensemble de la contraception, du risque de MST et de l'utilisation du prĂ©servatif ;Pour l'homme, l'excitation est parfois si importante que l'Ă©jaculation sera rapide, parfois avant mĂȘme la pĂ©nĂ©tration vaginale. Il faudra alors prendre le temps de nouvelles caresses. Pour en savoir plus, lire notre article "Conseils aux garçons pour une premiĂšre fois rĂ©ussie" ; Pour la femme, la question de l'hymen se pose cette petite membrane qui referme partiellement l'entrĂ©e du vagin, est-elle dĂ©jĂ  dĂ©chirĂ©e par l'utilisation de tampons pĂ©riodiques ou lors de pratiques sportives ? L'hymen est-il souple et donc il ne se dĂ©chirera pas ? Ou alors il va se dĂ©chirer provoquant une petite douleur et un petit saignement ? Pour en savoir plus, lire notre article "Conseils aux filles pour une premiĂšre fois rĂ©ussie". AprĂšs beaucoup de caresses, lorsque les corps de l'homme et de la femme sont excitĂ©s la verge est en Ă©rection, le vagin est lubrifiĂ© l'homme seul ou avec l'aide de sa partenaire introduit doucement son pĂ©nis dans le vagin. Pour certaines femmes, il est plus facile et plus rassurant de se mettre Ă  califourchon au-dessus du garçon allongĂ© sur le dos, et de guider la verge pour la faire pĂ©nĂ©trer elles-mĂȘmes dans leur vagin. À voir aussi Puis des mouvements de va-et-vient permettront Ă  l'excitation de monter et l'Ă©jaculation pourra se produire. Pour la femme c'est souvent un moment de plĂ©nitude, mais le plaisir en lui-mĂȘme atteint rarement des sommets importants durant le premier rapport. Les prĂ©liminaires sont trĂšs importants. Ils permettent aux deux partenaires d’explorer le corps de l’autre avant la pĂ©nĂ©tration et de faire monter l’excitation. Et aprĂšs cette premiĂšre fois ? Tout ne finit pas lĂ , mais tout commence. On n'arrive pas au summum la premiĂšre fois que l'on fait de la planche, que l'on conduit une voiture, que l'on danse le rock ! Donc la suite sera aussi Ă  crĂ©er, Ă  inventer, Ă  construire. Pour ne pas avoir Ă©ventuellement de mauvaises surprises aprĂšs ces premiers Ă©bats, ne nĂ©gligez surtout pas les prĂ©cautions contre les IST et la contraception. D’autres facteurs peuvent Ă©galement compliquĂ© la suite des choses problĂšmes de douleurs Ă  la pĂ©nĂ©tration, vaginisme, mauvaise maĂźtrise de l'Ă©rection ou de l'Ă©jaculation. Si ces problĂšmes persistent lors des prochains rapports, consultez un spĂ©cialiste. Emploi Chronique de droit social. Le projet de loi Rebsamen, adoptĂ© en premiĂšre lecture mardi 2 juin, prĂ©voit de revenir sur les modalitĂ©s de surveillance mĂ©dicale des salariĂ©s, dont certains pourraient ne bĂ©nĂ©ficier d’une visite mĂ©dicale que tous les cinq ans. L’entreprise va-t-elle perdre de vue l’état de santĂ© de ses salariĂ©s? Le drame du vol Germanwings est encore dans tous les esprits fin mars, un des copilotes de cette compagnie a prĂ©cipitĂ© son appareil au sol entrainant dans son suicide 149 passagers. Ce salariĂ©, qui traversait une phase de dĂ©pression, avait cachĂ© Ă  son employeur qu'il Ă©tait en arrĂȘt maladie le jour du drame. Il n’aurait donc pas dĂ» piloter ce jour lĂ . Cet Ă©vĂ©nement dramatique dĂ©montre qu’une situation personnelle peut interfĂ©rer avec le champ professionnel, et provoquer des dommages humains, sociaux et environnementaux considĂ©rables ! L’entreprise peut-elle prĂ©venir de tels Ă©vĂ©nements en contrĂŽlant l’état de santĂ© de ses salariĂ©s ? L’état de santĂ© est une notion appartenant Ă  la sphĂšre personnelle du salariĂ©. A ce titre, elle est protĂ©gĂ©e tout au long de la vie du contrat de travail, et les personnes informĂ©es de la santĂ© du salariĂ©, en raison de leurs fonctions, sont tenues au secret professionnel. L'employeur ne peut exiger du salariĂ© qu'il lui communique des informations sur son Ă©tat de santĂ© ou son Ă©tat de grossesse, que ce soit au moment de l'embauche ou pendant l'exĂ©cution du contrat de travail. Secret mĂ©dical Selon les principes Ă©dictĂ©s par l'article L 1221-6 du code du travail, les informations demandĂ©es Ă  un candidat ne peuvent avoir comme finalitĂ© que d'apprĂ©cier sa capacitĂ© Ă  occuper l'emploi proposĂ© et doivent avoir un lien direct et nĂ©cessaire avec cet emploi. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Crash le copilote a dissimulĂ© un arrĂȘt-maladie Dans ce contexte, la jurisprudence a prĂ©cisĂ© que les renseignements relatifs Ă  l'Ă©tat de santĂ© du candidat Ă  un emploi ne peuvent ĂȘtre confiĂ©s qu'au mĂ©decin du travail chargĂ© de l'examen mĂ©dical d'embauche Cass. soc. 21 septembre 2005 n° FS-PBI. L’apprĂ©ciation de l'aptitude mĂ©dicale d'un salariĂ© Ă  occuper son poste de travail relĂšve de la seule compĂ©tence du mĂ©decin du travail. Et lorsqu’il s’agit de postuler aux fonctions de pilote de ligne, ou Ă  un poste soumis Ă  une surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e, les salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient de cet examen avant leur embauche du code du travail. Toutes les informations recueillies par le mĂ©decin du travail au cours des diffĂ©rentes visites mĂ©dicales passĂ©es par un salariĂ© au cours de la relation contractuelle sont couvertes par le secret professionnel. Le dossier mĂ©dical d'un salariĂ©, lui-mĂȘme couvert par le secret mĂ©dical, ne peut en aucun cas ĂȘtre communiquĂ© Ă  son employeur Cass. soc. 10 juillet 2002 n° FS-P. Tout ce que le mĂ©decin peut dire Ă  l’employeur, c’est si la personne est apte ou inapte Ă  remplir l’emploi envisagĂ©, mais il ne peut pas dire pourquoi. Il lui appartient, en consĂ©quence, de se montrer prudent dans la rĂ©daction des dĂ©clarations et avis qu'il est amenĂ© Ă  Ă©laborer Ă  l'intention de l'employeur. Le mĂ©decin qui violerait le secret mĂ©dical, commettrait un dĂ©lit passible d’une peine d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende article 226-13 du Code pĂ©nal. Que peut faire l’employeur ? En vertu du principe gĂ©nĂ©ral posĂ© Ă  l’article L 1132-1 du Code du travail, l’employeur ne peut prendre en considĂ©ration l’état de santĂ© du salariĂ© pour arrĂȘter ses dĂ©cisions en matiĂšre d’évolution de carriĂšre, de procĂ©dure disciplinaire ou de rupture du contrat. Mais pour autant, l’employeur ne peut pas rester indiffĂ©rent Ă  l’état de santĂ© de son salariĂ©. D’une part, il supporte l’obligation d’adapter le travail Ă  l’homme, d’autre part, il supporte une obligation gĂ©nĂ©rale de sĂ©curitĂ©. Aussi, confrontĂ© Ă  un Ă©tat de dĂ©tresse psychologique, Ă  un Ă©tat d’ébriĂ©tĂ© au travail ou Ă  une conduite addictive, toute inaction pourrait lui ĂȘtre reprochĂ©e puisqu’ils sont susceptibles de constituer des facteurs de risques professionnels. Lire aussi Crash de Germanwings hommage et questions autour du secret mĂ©dical Dans le cadre gĂ©nĂ©ral d’une politique de prĂ©vention, l’employeur peut demander un examen par le mĂ©decin du travail indĂ©pendamment des examens pĂ©riodiques du code du travail, il peut Ă©galement mettre en Ɠuvre des mesures de contrĂŽles dans des conditions strictes, prĂ©vues au rĂšglement intĂ©rieur, respectant le principe de proportionnalitĂ© et de nĂ©cessitĂ©, tout en permettant une contestation en matiĂšre de contrĂŽle d’alcoolĂ©mie Cass. soc. 31 mars 2015 n°13-25436 FS-PB. Mais, au final, l’employeur se trouve placĂ© dans une situation d’injonction paradoxale. Il supporte une obligation gĂ©nĂ©rale de prĂ©servation de la santĂ© de ses salariĂ©s, il doit tenir compte de l’état physique et mental de son salariĂ©, lorsqu’il s’agit de rechercher un poste de reclassement ou d’adapter le poste aux capacitĂ©s de l’intĂ©ressĂ©, mais il ne doit rien savoir de l’état de santĂ© de son salariĂ©. EfficacitĂ© ou protection de la vie personnelle du salariĂ© ; tel est l’éternel dilemme ! Bruno Fieschi, avocat associĂ© Cabinet d'avocats Flichy GrangĂ©Avocat

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